Jeux olympiques et paralympiques de paris 2024 – sorties & activités

JO Paris 2024 : Africa Station, la fan zone africaine sur l’Ile-Saint-Denis

À l’occasion des JO de Paris 2024, l’Île-Saint-Denis se transformera en Africa Station, une fan zone dédiée à la culture et au sport africains. Durant les Jeux Olympique, le site accueillera retransmissions mais aussi animations colorées, concerts, spectacles, expositions et rencontres avec les athlètes. Beaucoup de réponses sont livrées par cet article présenté par lejournaldeleconomie.info qui parle du thème « Actualité économique ». L’écrit de départ a été rendu de la façon la plus honnête qui soit. Vous avez l’occasion d’écrire en utilisant les coordonnées présentées sur notre site web afin d’indiquer des détails sur cet article parlant du thème « Actualité économique ». lejournaldeleconomie.info est un agrégateur d’information qui présente de nombreuses actualités publiées sur le net dont le sujet central est « Actualité économique ». Consultez notre site lejournaldeleconomie.info et nos réseaux sociaux dans le but d’être informé des nouvelles communications.

Sondage Paris 2024 : 37% des Français attendent les Jeux olympiques « avec impatience », alors que 45% suivent l’actualité sportive régulièrement

Selon une enquête sur « l’utilité du journalisme », réalisée par l’institut de sondages Viavoice, en partenariat avec France TV, France médias monde, Radio France et Ouest-France, l’intérêt des Français pour les Jeux olympiques de Paris 2024 serait globalement faible.

France Télévisions – Rédaction Sport

Publié le 25/03/2024 19:00

Temps de lecture : 3 min

Le compte à rebours avant les Jeux olympiques de Paris, devant la Tour Eiffel. (MUSTAFA YALCIN / AFP)

Les Jeux olympiques de Paris 2024 ne rassemblent pas les Français, à un peu plus de quatre mois de la cérémonie d’ouverture. Ils ne sont que 37% à attendre l’événement « avec impatience », selon une enquête sur « l’utilité du journalisme » réalisée sur un échantillon de 1001 personnes entre le 29 février et le 4 mars. Ce chiffre tombe à 30% pour l’attente au sujet des Jeux paralympiques. C’est l’institut de sondages Viavoice, en partenariat avec France TV, France médias monde, Radio France et Ouest-France, qui a réalisé et publié cette étude, lundi 25 mars.

Parmi les Français interrogés par l’institut de sondage, ils ne sont que 14% à déclarer attendre avec « beaucoup d’impatience » les prochains JO. Un pourcentage qui monte jusqu’à 55% pour ceux qui se considèrent comme « passionnés » de sport. 4% des personnes interrogées affirment ne pas s’intéresser aux Jeux, hormis à la seule cérémonie d’ouverture.

Dans cette étude, si plus de huit Français sur 10 (85%) estiment le métier de journaliste utile, et indispensable dans un pays démocratique (79%), ils sont 72% à se référer à des médias professionnels pour s’informer (en baisse de quatre points par rapport à 2023, le plus faible depuis février 2020 et la crise du Covid-19), contre 12% (en hausse de deux points) provenant des réseaux sociaux ou de leur entourage. Ils affirment, en même temps, à 73%, qu’il est de plus en plus difficile de distinguer un média sérieux et des sites relayant des informations non vérifiées. Ils fixent ainsi leur priorité : à 65%, ils attendent des journalistes une vérification des informations ou rumeurs (+3 points par rapport à mars 2023), à 46% des informations pratiques et utiles au quotidien. Leur premier moyen d’information demeure la télévision (77%), devant internet (58%) et la radio (53%).

78% des sondés font confiance aux informations délivrées dans le sport, plaçant ainsi cette matière à la première place de ce classement juste devant la culture (76%), mais très loin devant les informations politiques (41%).

Par ailleurs, moins d’un Français sur deux (45%) reconnaît suivre l’actualité sportive au moins une fois par semaine, voire quotidiennement, mais ils sont 20% à ne jamais la suivre. Un clivage d’autant plus grand entre les genres : deux hommes sur trois (61%) s’informent régulièrement sur le sujet, contre seulement 30% chez les femmes. La majorité de ce public, particulièrement jeune (56% des 18-24 ans), s’informe avant tout pour connaître les résultats des matchs et des compétitions (75%). Sans surprise, le football est le premier des sports suivis (43%), devant le rugby (15%) dont la cote monte à 40% dans le Sud-Ouest.

Les Français suivent principalement l’actualité sportive masculine (42%) et locale (33%), contre seulement 30% pour l’actualité sportive féminine et 19% pour le handisport. Ces deux derniers gagnent néanmoins des points auprès du public plus jeune, puisque 40% des 18-24 ans affirment suivre l’actualité sportive féminine, contre 19% des 50-59 ans, et 27% des 25-40 ans s’intéressent à l’actualité handisport contre 13% des 50-59 ans. A 75%, ils souhaitent voir plus de femmes exercer le métier de journaliste dans le sport.

Malgré des chiffres loin de témoigner d’une véritable culture sportive française, le traitement de l’actualité sportive bénéficie d’un regard bienveillant dans l’opinion : il est jugé intéressant pour 34% des Français, passionné (32%), utile et accessible pour un Français sur quatre (26%). Seul bémol, la question de la neutralité : si 76% estiment qu’elle est requise, pour 51% des Français, les journalistes de sport ne sont pas neutres. Mais 45% d’entre eux estiment également que les journalistes doivent montrer leurs préférences quand la France est représentée.

En revanche, ils sont très largement majoritairement opposés à l’idée de payer pour suivre des retransmissions sportives à la télévision (73%), ou pour obtenir des informations sur le sport, quel que soit le support (78%). 

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Reportage « On essaye de s’approcher de tout ce que les athlètes vont avoir durant les Jeux » : l’Insep en mode Paris 2024

L’Institut national du sport s’est paré de nouvelles installations qui sont les répliques de celles des Jeux olympiques de cet été pour que les athlètes puissent s’entraîner dans des conditions optimales.

Radio France

Publié le 24/03/2024 07:14 Mis à jour le 24/03/2024 14:09

Temps de lecture : 2 min

La nouvelle piste d'athlétisme installé à l'Insep, à Paris, avant les JO 2024. (EMMA SARANGO / RADIOFRANCE)

Cela fait partie de ce qu’on appelle « l’avantage domicile ». À l’Insep, l’Institut national du sport, de l’expertise et de la haute performance, le temple du sport de haut niveau situé au cœur du bois de Vincennes, près de Paris, une partie des installations ont été renouvelées ces derniers mois. Elles ont été remplacées par les répliques exactes du matériel qui sera utilisé pour les Jeux olympiques de Paris. Une chance pour les athlètes qui, à quatre mois des JO, s’entraînent désormais dans des conditions optimales pour préparer l’échéance de leur vie.

La toute nouvelle piste Marie-José Pérec, inaugurée vendredi 22 mars à l’Insep, est un joyau de technologies avec des capteurs, des LED et d’autres innovations. Une nouveauté que Sasha Zhoya, l’un des plus grands espoirs de médaille française en 110 m haies, attendait avec impatience : « L’autre piste qu’on avait avant, elle était un peu usée. C’est bien d’avoir une nouvelle piste bien fraîche, bien équipée. »

Car sur les neuf couloirs de cette piste, deux ont un revêtement très spécial : c’est exactement le même que celui qui est installé en ce moment même au Stade de France, où Sasha Zhoya et tous ses concurrents seront alignés en août prochain. Alexandre Guyon des Diguères, du pôle performance de l’Insep, n’est pas peu fier quand il sautille dessus. « Le revêtement est beaucoup plus dur que les revêtements d’entraînement, qui sont plus souples. C’est le revêtement qu’on retrouvera pour les installations des Jeux. On fait le même travail aussi pour les aires de lancer. Donc on essaye vraiment de s’approcher de tout ce que les athlètes vont pouvoir avoir durant les Jeux », explique-t-il.

Derrière la piste se trouve le bâtiment dédié aux sports de combat. Franck Abrial, le responsable du pôle lutte, montre la salle où six surfaces de combat toutes neuves sont arrivées il y a un mois. Cela faisait 16 ans que les tapis de lutte n’avaient pas été changés. « Il y a un plancher dessous et ensuite, il y a de la mousse et ensuite on finit par une bâche où on voit le cercle orange et les couleurs qui seront sur les Jeux olympiques de Paris, décrit-il. Donc ça peut avoir une petite stimulation qui n’est pas négligeable, ça peut pousser nos athlètes pour aller chercher de belles performances à Paris, à la maison », espère Franck Abrial.

Les nouveaux tapis de lutte ont été installés début 2024 à l'Insep, après 16 ans sans avoir été changés. (EMMA SARANGO / RADIOFRANCE) Les nouveaux tapis de lutte ont été installés début 2024 à l'Insep, après 16 ans sans avoir été changés. (EMMA SARANGO / RADIOFRANCE)

Sur le 1,5 million d’euros alloués à l’Insep par l’Agence nationale du sport, une grande partie a été utilisée pour ces répliques de matériel. Les agrès de gym, le ring de boxe, la barre d’haltérophilie, les paniers de basket de l’Insep sont désormais identiques à ceux des Jeux olympiques. Un investissement indispensable pour le directeur général de l’Institut, Fabien Canu : « Au moment des Jeux, le jour J, il y a une dimension émotionnelle liée à l’environnement. Il y a une manière de réagir qui est importante dans les sensations à avoir. Donc oui, c’est un des éléments les plus importants dans cette phase terminale. » Et pour compléter ce cadre idéal pour les athlètes, l’Insep a même ouvert un coiffeur et une boutique de vêtements.

L’Insep en mode Paris 2024, un reportage d’Emma Sarango

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Paris 2024 Jeux olympiques : l’uniforme que porteront les bénévoles dévoilé

Ne dites pas tee-shirt et chapeau, mais maillot et coiffe. La convention des volontaires des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris 2024, qui s’est tenue ce samedi à Nanterre, a été l’occasion de dévoiler leur uniforme, conçu par Decathlon.

Une couleur pour rendre les volontaires visibles

Unisexe et composé de 15 éléments allant des chaussettes au sac-banane en passant par une veste et un gilet, il a nécessité 18 mois de création, et usé une cinquantaine de prototypes.

Inspiré de la marinière typiquement française, l’ensemble adopte une couleur turquoise plutôt sobre que l’on retrouve sur les visuels de Paris 2024, et qui a l’avantage de donner de la visibilité aux volontaires.

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La majorité des pièces fabriquées en France

53 % des pièces sont fabriquées en France, le reste au Vietnam, précise Decathlon. Ni la marque ni le comité d’organisation des Jeux ne communiquent sur le coût de l’opération, qui représente la bagatelle de près d’un million de pièces.

Distribué en mai prochain, l’uniforme restera la propriété de Paris 2024 jusqu’à la fin des JOP, au terme desquels il sera offert aux volontaires.

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JO de Paris : « les villes olympiques doivent être mosquito free », comment la France fait la chasse aux moustiques-tigres

Mercredi, l’Agence régionale de santé (ARS) a confirmé l’implantation de ce moustique en Normandie, jusqu’alors la dernière région de France métropolitaine à être épargnée.

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Vecteurs notamment du virus de la dengue, qui provoque une fièvre brutale, et dont l’incidence explose au Brésil et en Guyane française, les moustiques tigres seront persona non grata aux Jeux olympiques. À quatre mois de l’événement qui doit attirer des millions de visiteurs, les arboviroses, maladies transmises par le moustique tigre (dengue, chikungunya et zika), font partie des risques infectieux « pris en compte » dans la cartographie des risques sanitaires identifiés par la direction générale de la santé et pour lesquels « une veille et une surveillance renforcée seront mises en place ». En France, 45 cas de dengue ont été enregistrés en 2023, provoqués par des transmissions du virus dans l’Hexagone.

L’eau stagnante dans le viseur

« Quand on est malade de la dengue, on ne va pas sauter la haie. Les villes olympiques et en particulier le village olympique doivent être mosquito free », autrement dit sans moustique tigre, pour ne pas contaminer athlètes ou touristes, recommande l’entomologiste Didier Fontenille, spécialiste des maladies vectorielles.

S’attaquer aux « collections d’eau » stagnante, où se développe le moustique tigre, pourrait, selon lui, « régler 80 % du problème ». Une « mobilisation citoyenne » à combiner avec « des pièges quand c’est pertinent, des répulsifs, des moustiquaires, des larvicides d’origine biologique ». Coupelles de fleur, récupérateurs d’eau, ou simple bouchon retourné : quelques millimètres d’eau suffisent pour faire office de nid à ce moustique hors du commun.

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« Il passe l’hiver sous forme d’œufs. Les œufs n’ont pas encore éclos mais on commence à être vigilant », souligne Didier Fontenille, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Montpellier. Le moustique tigre, aux rayures noires et blanches, « poursuit son expansion géographique » et « là où il est déjà présent, son abondance continue d’augmenter », résume M. Fontenille. Un phénomène favorisé par le changement climatique.

Les professionnels du secteur dans les starting-blocks

Aussi, les fabricants de pièges à moustiques sont dans la course pour promouvoir leurs solutions. Ce mode de capture reproduit les odeurs du corps humain pour attirer et aspirer ces créatures de 5 mm. Un autre type de piège sert de gîte pour pondre.

La société Biogents a « remporté un appel d’offres pour protéger la marina olympique à Marseille », où se dérouleront les épreuves de voile, relève l’un des trois dirigeants, Hugo Plan. « L’installation de 15 pièges est prévue le 26 avril sur un hectare », « dans la végétation, à l’ombre dans un environnement humide », précise-t-il.

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« Durant la compétition, il y aura des passages réguliers des équipes pour s’assurer de la maintenance et du bon fonctionnement des pièges » encastrés dans des caissons métalliques de 80 cm de hauteur et longueur, pour les protéger contre d’éventuels actes de vandalisme.

Présent dans une centaine de pays, Biogents, qui étudie depuis plus de 20 ans le comportement des moustiques dans son laboratoire en Bavière (Allemagne), s’adresse aussi bien aux professionnels du tourisme qu’aux collectivités et aux chercheurs. Entre 2019 et 2023, son chiffre d’affaires a été multiplié par 8 en France grâce aux ventes aux particuliers.

Modifier l’ADN

Même tendance chez Qista, autre spécialiste de démoustication. En 10 ans, la PME provençale a déployé « 13 000 bornes dans 26 pays », affirme son fondateur Pierre Bellagambi qui se dit « à disposition du comité d’organisation des Jeux mais aussi des autorités et des collectivités ».

Les pièges sont généralement utilisés dans un contexte de prévention et pour protéger certaines populations sensibles (crèches, écoles, Ehpad, hôpitaux). Pour diminuer la population des Aedes albopictus, la recherche travaille à modifier leur ADN ou encore à stériliser dans une ferme à insectes des mâles au rayon X, avant de les lâcher dans des zones à protéger où ils s’accouplent avec des femelles sauvages sans produire de descendance.

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Jeux Olympiques | Paris 2024 | La pluie, ennemie de la Seine et menace d’annulation

Envisager la Seine comme un bassin olympique équivalait, à l’époque, à se jeter à l’eau sans véritablement savoir nager. Il y a un peu moins de dix ans, lorsque la Mairie de Paris a déterminé son « plan d’action » pour s’offrir les Jeux Olympiques et Paralympiques, prévoir d’organiser les épreuves de nage marathon, de triathlon et de para-triathlon dans le fleuve parisien avait fait bondir tous ceux qui avaient eu vent de sa réputation. « C’est vrai qu’on change complètement d’approche par rapport à un cours d’eau qui a été délaissé d’un point de vue environnemental et bactériologique durant un siècle« , nous glisse encore un acteur du dossier.

La Seine était effectivement interdite à la baignade depuis un arrêté datant de 1923 en raison, notamment, de sa forte concentration en escherichia coli et entérocoques, des bactéries fécales provenant des eaux usées rejetées dans le fleuve par temps de pluie, afin d’éviter le débordement des égouts dans la ville. 1,4 milliard d’euros ont été débloqués pour moderniser le réseau d’assainissement et rendre la Seine plus saine. L’arme fatale, en plus d’autres chantiers de grande ampleur lancés autour de la capitale, c’est un gigantesque bassin de rétention situé à Austerlitz.

Le bassin d’Austerlitz, l’arme fatale

« Il nous fallait un élément que Paris n’avait pas encore intra-muros pour éviter des rejets d’eaux usées entre le Pont et le futur site de baignade, c’est-à-dire entre Bercy et la Tour Eiffel, nous explique Samuel Colin-Canivez, responsable des grands travaux d’assainissement parisien. L’idée est simple à comprendre : il s’agit d’un ouvrage de stockage qui permet de mettre de l’eau usée de côté le temps que la pluie passe. Une fois que la pluie est passée, le réseau d’assainissement n’est plus saturé et on peut vider le bassin dans ce même réseau en le pompant. L’eau, au lieu d’être rejetée en Seine, va alors suivre son parcours classique pour être traitée en station d’épuration. »

Au total, 44 mois de travaux et plus de 90 millions d’euros auront été nécessaires pour sortir de terre cet immense bassin d’une capacité de stockage d’environ 50.000m³, l’équivalent d’une vingtaine de piscines olympiques. C’est en partie sur lui que repose l’objectif de maintenir, comme prévu, les épreuves de triathlon (30, 31 juillet et 5 août), de natation marathon (8 et 9 août) et de para-triathlon (1 et 2 septembre) aux JO de Paris 2024.

Le bassin de rétention d'Austerlitz va jouer un rôle clé pour assainir la Seine
L’été dernier, plusieurs épreuves tests dans la Seine avaient tourné au fiasco. La manche de Coupe du monde de natation en eau libre avait été annulée, en raison d’une pollution de l’eau trop élevée après un important épisode pluvieux. Les épreuves de nage de para-triathlon et du relais mixte avaient également été supprimées alors que, cette fois-ci, la météo n’avait pas été un problème. Mais la Mairie de Paris avait évoqué un « dysfonctionnement d’une vanne » du réseau d’assainissement pour justifier la dégradation de l’eau. « Elle avait été déformée par une pompe de relevage et était indiquée comme fermée alors qu’elle laissait passer des eaux de mauvaise qualité dans la Seine« , nous détaille-t-on.

Les triathlons féminin et masculin, eux, ont été disputés. Ce, alors que les seuils bactériologiques ne garantissaient pas une bonne qualité de l’eau, et qu’ils étaient d’ailleurs inconnus pour l’épreuve masculine en raison d’un problème de manipulation des analyses en laboratoire. Concrètement, les fédérations de natation et de triathlon fixent le seuil de concentration en bactérie escherichia coli à 1000 UFC (unité formant colonie) par 100 ml. Mais il s’agit de la limite à ne pas dépasser. Elles situent plutôt la barrière entre une eau de bonne qualité et une eau de qualité acceptable à 500 UFC/100 ml.

On n’atteindra jamais le risque zéro puisqu’il peut y avoir une pluie que l’on ne voit que tous les 100 ans

Dans un avis fourni par l’Agence Régionale de Santé le 23 juillet 2023, il est d’ailleurs rappelé que le Parlement européen fixe le plafond à 900 UFC/100 ml. Une analyse publiée par nos confrères de FranceInfo a démontré que la qualité de l’eau de la Seine à l’été 2023 était très loin d’être satisfaisante.

Interrogée à ce sujet, la Mairie de Paris se veut rassurante. Les problèmes de manipulation en laboratoire ? « On a mis en place un double processus, nous assure Pierre Rabadan, adjoint chargé des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques. Les prélèvements seront envoyés à deux laboratoires différents et seront donc manipulés par des personnes différentes. En cas de mauvaise manipulation d’une équipe, elle pourra être remplacée par la deuxième, qui confortera aussi les analyses afin de garantir qu’elles soient fournies en temps et en heure. »

Le pont Alexandre III, lieu d'arrivée de la natation marathon, du triathlon et du para-triathlon aux JO de Paris 2024

Les vannes défectueuses ? « Ça fait partie du plan de résilience qu’on a mis en place, rassure l’ancien rugbyman. Les équipes de maintenance vont avoir une surveillance beaucoup plus fine du réseau souterrain, y compris humaine, pour pouvoir surveiller en temps réel un potentiel dysfonctionnement du réseau en allant directement dans les égouts. Ça permet d’avoir un contrôle visuel et qu’un potentiel dysfonctionnement soit résolu dans un temps quasiment immédiat. »

Reste un paramètre incontrôlable : la pluie, qui avait mis à mal les épreuves de nage marathon l’été dernier. « On n’avait pas eu un tel épisode de pluie à période équivalente depuis 1965« , rappelle l’adjoint d’Anne Hidalgo. « Tout l’objet du plan et des travaux qui ont été réalisés consiste à repousser la nécessité de déverser de l’eau dans la Seine sur les deux pluies les plus importantes de l’année, explique Samuel Colin-Canivez, responsable des grands travaux d’assainissement parisien. Pour repousser cette nécessité à la pluie la plus importante de l’année, il faudrait des efforts d’investissements énormes, simplement pour quelques jours de baignabilité en plus. Le jeu n’en vaudrait pas la chandelle, en sachant qu’on n’atteindra jamais le risque zéro puisqu’il peut y avoir une pluie que l’on ne voit que tous les 100 ou 1000 ans. »

Les athlètes nageront dans la Seine… ou ne nageront pas

Les acteurs de ce plan refusent de penser à l’impensable. « L’épisode que l’on a vécu l’année dernière est tellement rare qu’il serait encore plus rare qu’on le vive deux années de suite, insiste Pierre Rabadan. Je ne suis pas expert en statistiques, mais ça me paraît plus probable que l’on organise une deuxième fois les Jeux dans les 20 prochaines années. Le bassin d’Austerlitz et les autres ouvrages en amont de Paris permettent d’être résolument optimiste dans un scénario qui n’est pas celui d’un ouragan qui déferle et apporte 15 jours de pluie…« .

Voilà pourquoi depuis des mois, les organisateurs refusent de parler de plan B. Aux JO, on nagera dans la Seine. Ou on ne nagera pas. Pour réduire encore le risque, le comité d’organisation et les fédérations travaillent sur des jours de contingence qui permettrait de reporter les épreuves si la qualité de l’eau ne répond pas aux critères de baignabilité.
Le parcours de l'épreuve individuelle de triathlon aux Jeux Olympiques de Paris 2024 (Crédit image : Paris 2024)

Chez les athlètes, cette volonté de tout faire pour maintenir les épreuves dans le fleuve parisien – qui répond aussi à des impératifs de coûts et d’organisation – divise. « C’est une préoccupation, a glissé la Brésilienne Ana Marcela Cunha, championne olympique en titre de natation en eau libre, dans un entretien accordé à l’AFP. Il n’y a pas eu de test-event l’an dernier mais les organisateurs insistent à vouloir que les épreuves aient lieu là-bas. […] Il faut un plan B au cas où il ne serait pas possible de nager. »

« Je pense que le COJO se met vraiment la pression pour que tout se déroule comme prévu, nous souffle Dorian Coninx, champion du monde en titre de triathlon et grande chance de médaille française. Le contraire serait un fiasco pour eux. » Pour cette discipline en particulier, le dernier recours pourrait être de supprimer l’épreuve de natation pour ne garder que le cyclisme et la course à pied. « Ce serait problématique que ça devienne un duathlon, estime le Français. On s’entraîne dur pour faire du triathlon et ça embêterait tout le monde, y compris les médaillés, d’être sur le podium d’un triathlon qui n’en est finalement pas un. » Pour ces athlètes de très haut niveau, l’enjeu sportif prévaut largement sur tout le reste.

(Visuels : Quentin Guichard)

Retrouvez tous les épisodes de notre série consacrée aux épreuves et à la baignade dans la Seine :

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Jeux Olympiques: les archives de Février 2024 – Page 3

JO 2024 : "Je ne me vois pas sans ma fille", Agbégnénou droite dans ses bottes JO 2024 : "Je ne me vois pas sans ma fille", Agbégnénou droite dans ses bottes

JO 2024 : « Je ne me vois pas sans ma fille », Agbégnénou droite dans ses bottes

Alors qu’elle vient d’obtenir son 7e titre au Grand Slam Paris ce samedi, Clarisse Agbégnénou en a rajouté une couche sur sa volonté d’être au plus près de sa fille durant la quinzaine olympique cet été dans la capitale française. A priori, ce ne sera pas possible au village olympique. Une chose est sûre : même s’il est ouverte à la discussion, il est hors de question pour la judokate d’être séparée de sa fille durant cet évènement. Mise au point sur RMC.

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La plateforme Max lancée en France avant les Jeux Olympiques

Deux grands rendez-vous attendent Warner Bros Discovery cette année : les Jeux Olympiques, dont il sera, via Eurosport, diffuseur en intégralité, et le lancement de sa nouvelle plateforme numérique Max en Europe (elle est déjà disponible aux États-Unis et en Amérique latine). Le groupe américain a annoncé ce jeudi, dans un communiqué, le lancement de Max à partir du 21 mai en Europe centrale, de l’Est et du Nord puis, dans la foulée, en France, Pologne, Pays-Bas et Belgique. Soit « avant les Jeux Olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) », fin juillet.

En France, aux tournois de tennis du Grand Chelem (Open d’Australie, US Open), aux grands Tours cyclistes (Giro, Tour de France, Vuelta), aux JO, se mêlera donc le catalogue HBO. « Tout sera disponible au même endroit, d’Harry Potter à Game of Thrones, en passant par Looney Tunes, Tom et Jerry, les documentaires Discovery… et cette offre sportive », précisait à L’Équipe Clément Schwebig, DG Europe de l’Ouest et Afrique de Warner Bros Discovery, début février.

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JO de Paris 2024 : 715 personnes, dont 10 fichés S, écartées pour risques, selon Darmanin

« Réunion de suivi des Jeux olympiques : 150 816 enquêtes de sécurité ont été réalisées (relayeurs de la flamme, personnels de sécurité privée, prestataires, etc.). 715 personnes ont été ainsi écartées pour de potentiels risques dont 10 individus fichés S. Nous restons fermes et extrêmement vigilants », a-t-il indiqué. L’entourage du ministre a précisé que d’autres enquêtes restaient à mener.

Depuis des mois, des enquêteurs-analystes épluchent en toute discrétion les centaines de milliers de demandes d’accréditation émanant du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), ou des préfectures impliquées dans le grand rendez-vous planétaire. Leur objectif : s’assurer que celles et ceux qui sollicitent une autorisation ne constituent pas un risque pour la sécurité de l’événement, dans un contexte de menace terroriste « très élevée » en France.

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Sauf les spectateurs

« Il ne peut pas y avoir de délivrance d’accréditation du Cojo tant qu’il n’y a pas eu de résultat d’enquête de sécurité […], c’est vraiment pour toute personne, sauf le spectateur », avait dit début mars Julien Dufour, chef du Service national des enquêtes administratives de sécurité (Sneas), chargé de cette mission pour les JO.

En tête de la liste des accrédités, 10 500 sportifs sélectionnés pour les Jeux olympiques (26 juillet-11 août), 4 400 pour les Jeux paralympiques (28 août-8 septembre), leur staff (entraîneurs, soigneurs…) et quelque 26 000 journalistes.

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Viennent ensuite jusqu’à 22 000 agents de sécurité privée et 45 000 volontaires, même si tous ne font pas l’objet d’une enquête de sécurité, obligatoire uniquement pour ceux qui ont accès à des zones protégées.

La première étape de la procédure d’enquête administrative de sécurité passe par un criblage, c’est-à-dire la consultation des différents fichiers de police et de renseignements (national ou supranational). Si aucun risque sécuritaire n’apparaît, le Sneas émet un avis sans objection qui équivaut à un feu vert.

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Jeux Olympiques | Paris 2024 | Pourra-t-on se baigner dans la Seine après les JO

Celle-ci fixe les seuils d’escherichia coli et d’entérocoques intestinaux, des germes de contamination fécale, à respectivement 900 UFC (unité formant colonie) et 330 UFC par 100 millilitres d’eau pour qualifier de « suffisante » la qualité de l’eau. Ces seuils seront probablement dépassés pendant et après les jours de forte pluie. « La baignade sera effectivement toujours soumise à un aléa climatique, confie Samuel Colin-Canivez. Mais c’est tout aussi vrai à Marseille pour la Méditerranée. De la même manière qu’on ne fait pas de planche à voile sans vent, ou pas de ski sans neige, on ne se baignera pas après des épisodes orageux. C’est le même principe. Mais c’est moins intuitif. » Beaucoup de réponses sont livrées par cet article présenté par lejournaldeleconomie.info qui parle du thème « Actualité économique ». L’écrit de départ a été rendu de la façon la plus honnête qui soit. Vous avez l’occasion d’écrire en utilisant les coordonnées présentées sur notre site web afin d’indiquer des détails sur cet article parlant du thème « Actualité économique ». lejournaldeleconomie.info est un agrégateur d’information qui présente de nombreuses actualités publiées sur le net dont le sujet central est « Actualité économique ». Consultez notre site lejournaldeleconomie.info et nos réseaux sociaux dans le but d’être informé des nouvelles communications.