L’entreprise spécialisée en événementiel a définitivement tourné la page noire des années Covid et réalisé un chiffre d’affaires de 820,6 millions d’euros sur les six premiers mois de 2024, en hausse de 19%.
Le spécialiste de l’évènementiel GL Events a gagné 360 millions d’euros grâce aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, pour lesquels il a notamment fourni des tribunes, électrifié des sites ou encore aménagé celui du château de Versailles, a annoncé mercredi son président Olivier Ginon. Paris a été «un terrain de jeu dingue», comme on n’en voit «qu’une fois dans sa carrière», a déclaré Olivier Ginon, en marge de la publication des résultats semestriels de l’entreprise, basée à Lyon et présente dans plus de 20 pays.
GL Events a définitivement tourné la page noire des années Covid et réalisé un chiffre d’affaires de 820,6 millions d’euros sur les six premiers mois de 2024, en hausse de 19%, et enregistré un résultat net de 45 millions d’euros (+11%). Ces bons résultats sont en partie tirés par les contrats liés aux Jeux de Paris, qui s’étalent sur plusieurs exercices: 50 millions engrangés dès 2023, 150 millions au premier semestre cette année et le reste attendu sur la fin 2024 et l’exercice 2025, a précisé Sylvain Bechet, directeur finances et investissements.
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Le «savoir-faire»
GL Events qui, sous-traitants compris, a fait travailler 4500 personnes pour l’occasion, avait passé plusieurs contrats avec le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), ainsi qu’avec des partenaires privés pour le pavillon «House of America» ou le restaurant des athlètes. Le montant de ces contrats n’avait jusque-là pas été rendu public, le président du Cojop, Tony Estanguet, ayant refusé de les dévoiler au nom du «droit des affaires». Cela avait alimenté des spéculations, Olivier Ginon étant considéré par certains comme proche du président Emmanuel Macron.
«La médisance existe, laissons-la parler», a balayé l’intéressé, en soulignant avoir décroché «des contrats sous appel d’offres» grâce au «savoir-faire» de son entreprise, qui a déjà participé à plusieurs JO, aux conférences sur le climat COP ou à la Coupe du monde de football au Qatar. Désormais, il plaide pour maintenir le «Grand Palais éphémère» (GPE) à Paris, une structure installée par GL Events sur le Champ-de-Mars pour abriter notamment des expositions pendant les travaux de rénovation du Grand Palais et qui doit être démontée d’ici au 30 novembre.
«On a un bâtiment de 10.000 m2, conçu par un grand architecte (Jean-Michel Wilmotte) devenu iconique pendant les JO», qui a coûté 60 millions d’euros, a souligné M. Ginon. «Nous plaidons pour le conserver trois, quatre ans de plus», notamment le temps des travaux au musée Beaubourg, a-t-il ajouté. À l’instar d’autres associations de défenseurs du quartier, «Les Amis du Champ-de-Mars» estiment au contraire qu’«une structure commerciale comme le GPE n’a pas sa place» sur ce «jardin et lieu historique majeur», et demandent à la mairie de Paris de ne pas changer la convention.
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