À l’occasion des Jeux olympiques, Paris devrait accueillir près de 15,3 millions de visiteurs. La majorité n’aurait pas de billets pour des épreuves, selon l’Office de tourisme de la capitale. Une aubaine pour les lieux culturels, qui pourraient en profiter, à condition d’arriver à gérer le flux de visiteurs et la sécurité, renforcée pendant les jeux. Des conditions parfois trop lourdes, menant certains musées à la fermeture, pendant quelques jours ou bien durant toute la durée des jeux. On fait le point.
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Fermeture complète du musée de l’Homme, place du Trocadéro
Situé place du Trocadéro, qui accueillera des épreuves d’athlétisme et de cyclisme, le musée de l’Homme a fait le choix d’une fermeture totale. Il faudra faire sans, du samedi 20 juillet au mardi 13 août. Les 18 et 19 juillet, les derniers visiteurs devront aussi se munir du laissez-passer numérique « Pass jeux » pour passer le périmètre de sécurité.
Il faudra donc être très rapide, ou bien prendre son mal en patience pour (re)découvrir la galerie de l’Homme, affiliée au Muséum national d’Histoire naturelle. De son côté, la Grande galerie de l’Évolution, située, elle, dans le 5e arrondissement de Paris, devrait rester ouverte.
Le Jeu de paume se jouera plutôt à Paris plage
Place de la Concorde, le musée du Jeu de paume a déjà sauté le pas et a fermé ses portes le 12 mai dernier, « pour minimiser les risques » selon son directeur Quentin Bajac. Il explique au « Monde » : « Nous avons un public plutôt parisien et francilien que les pouvoirs publics appellent à déserter la capitale ou à se déplacer le moins possible. »
Réouverture prévue le 28 septembre, après la fin des Jeux paralympiques. Mais le musée a prévu une belle programmation, pour fêter le retour de son public : une rétrospective – « la plus grande […] à ce jour » en Europe – sur le travail de la photographe américaine Tina Barley, et une exposition hommage à l’artiste, cinéaste et écrivaine belge Chantal Akerman. En attendant, le Jeu de paume a eu carte blanche pour orner les quais du canal Saint Martin à l’occasion de Paris Plage.
Quelques jours de fermeture pour l’Orangerie et Le Louvre
Voisin du Jeu de paume, le musée de l’Orangerie restera, lui, ouvert. Et « espère accueillir un public jeune avec les Jeux olympiques », selon « Le Monde ». Il faut dire que la place de la Concorde devrait accueillir des épreuves de basketball, de cyclisme BMX, de breaking et de skateboard. De quoi dépoussiérer les Nymphéas de Claude Monet ! Exception faite des 20, 25, 26 juillet et du 26 et 28 août, dates de fermetures temporaires.
Au Louvre, on a l’habitude des foules. La jauge maximale de 30 000 billets quotidiens, indispensable pour assurer « le confort de visite et garantir de meilleures conditions de travail aux agents », reste inchangée. Il faudra cependant faire une croix sur les visites durant la nocturne du 24 juillet, et les journées du 25 et 26 juillet. Le jardin des Tuileries sera, lui, inaccessible le 28 juillet. Attention cependant à ne pas oublier de réserver en avance, les places risquent d’être aussi rares que celles pour les épreuves…
Orsay, Le Petit Palais et Pompidou comptent surfer sur la vague des Jeux
Au musée d’Orsay, on a plutôt tendance à se réjouir. Et on se tient préparé, assurent ses représentants à « 20 minutes » : « Nos équipes sont engagées depuis de nombreux mois pour l’organisation de cette période, nous travaillons main dans la main avec les équipes de Paris 2024 et de la préfecture de Police ». Il faudra quand même s’en passer, les 25 et 26 juillet.
Au Petit Palais, qui sera fermé le matin du 14 juillet et le 26 juillet après 14 h, on espère même que le café et le jardin attirent les touristes, entre deux épreuves. « Nous aimons à penser que l’effervescence cosmopolite, l’esprit festif des Jeux, permettront de renouer avec l’esprit des Expositions universelles, à l’origine de la construction du Petit Palais en 1900 », confie Delphine Capdepuy, secrétaire générale du Petit Palais, à « Beaux Arts ». À cette occasion, deux expositions temporaires, « Le Corps en mouvement », qui lie art et sport, et « We Are Here », hommage à l’art urbain, sont même gratuites.
Fini les expositions, le Palais de Tokyo va privilégier les épreuves, et devenir l’équivalent d’une fanzone VIP, pour le fournisseur d’hospitalités des JO 2024 : On Location. Au contraire, le Centre Pompidou espère, lui, attirer les familles avec l’exposition « Bande dessinée, 1964 – 2024 » (du 29 mai au 4 novembre). Une ouverture au public plus jeune qui s’étend jusqu’à sa « piazza ». On y retrouve déjà une installation de l’artiste Raphaël Zarka, où les skateurs sont encouragés à enchaîner leurs « tricks ». De quoi profiter un maximum du centre d’art contemporain, avant sa fermeture pour travaux, de 2025 à 2030.
Un beau programme, qui peut réjouir les touristes et les Parisiens. Attention cependant à bien préparer vos visites : entre les zones fermées aux piétons et les stations de métro fermées, cet été risque d’être aussi celui des Jeux olympiques de l’organisation.
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