À qui profitent les jeux Olympiques ? (2/4)

L’argument de l’impact économique ne convainc plus. Si le CIO met maintenant en avant ce qu’il reste, soit « l’héritage » des Jeux, il se méprend.

Wladimir Andreff

Économiste et président du conseil scientifique de l’Observatoire national du sport

Qui, dans le monde sportif, profite des Jeux ? À qui rapporte le crime ? Avant tout, le Comité international olympique (CIO), organisateur des Jeux, y gagne deux choses : un objet à la valeur de 10 milliards d’euros qu’il paye seulement un milliard, d’autres le payant pour lui, et des droits de télévision allant de 2 à 4 milliards d’euros entre chaque édition. Tous les deux ans, ces droits de retransmission représentent ses revenus. C’est le grand gagnant des Jeux avec un « monopole pur mondial » : c’est la seule entreprise au monde qui ait un si fort monopole. Dans un deuxième temps, ce sont les athlètes qui profitent des Jeux. Pour ces derniers, ce serait une véritable catastrophe si les Jeux venaient à être supprimés. Tous les athlètes médaillés gagnent des dizaines de milliers d’euros. Rien qu’une simple participation aux jeux Olympiques représente un « argument massue » pour renégocier leurs contrats avec leurs sponsors.

L’Observatoire national du sport, dont je suis le président, a piloté une étude en 2016, intégrée dans le dossier de candidature de Paris 2024, pour évaluer l’impact économique de l’événement – comprendre ici la valeur ajoutée, pour Paris et l’Île-de-France, par le fait d’accueillir les JO. Trois scénarios, du plus optimiste au moins, donnaient des résultats entre 5 et 10,7 milliards d’euros. L’impact économique des Jeux est toujours, dans le meilleur des cas, aux alentours de 10 milliards. Ce résultat se calculant sur dix-sept ans, cela représente moins d’un milliard par an et moins de 0,01 % du PIB français. C’est insignifiant d’un point de vue macroéconomique ! Évidemment, les restaurateurs, les hôtels vont gagner beaucoup d’argent, mais ce sont des profits privés, qui n’enrichissent pas à la société. L’argument de l’impact économique ne convainc plus. Le CIO en est conscient et préfère dorénavant se concentrer sur ce qu’il reste après les Jeux, « l’héritage », en espérant que ce ne soit que du positif. Des conséquences négatives à l’organisation de l’événement existent pourtant : d’une part, avec une dette payée après coup par les impôts des locaux de l’épreuve ; d’autre part, avec les « éléphants blancs », ces investissements obligatoires dans des structures qui ne servent plus. Pour Paris 2024, si le Grand Palais est rénové pour accueillir des spectacles qui rapporteront des revenus, ce sera du positif, certes, mais aussi du négatif car la maintenance du bâtiment devra être assurée. L’héritage, c’est du temps long, et c’est là où le CIO se méprend. Certains économistes, dont je fais partie, privilégient l’analyse coût-avantage.

Tous les coûts et tous les revenus de l’organisation des Jeux sont appréciés monétairement avec leurs externalités négative et positive. La différence entre ces coûts et ces revenus, le « bénéfice social net », permet de déterminer le bénéfice, négatif ou positif, pour la société. Si le bénéfice social est négatif, les économistes prônent de ne pas faire d’investissements : une approche que goûtent peu les femmes et les hommes politiques.

Changeons de perspective. Assumons qu’un pareil événement ne rapporte rien et apprécions d’abord sa valeur sportive, sociale et culturelle.

Pierre Rondeau

Économiste, spécialiste de l’économie du sport

Dans l’histoire récente, si on s’intéresse aux Jeux de Tokyo, Rio, Londres, Pékin, Athènes, Sydney ou Atlanta, la question de l’intérêt d’une telle compétition se pose. À chaque édition, on ne retient que la grandeur et la démesure, les milliards de dollars dépensés et injectés, les euphories et les folies collectives, etc. Mais, pour tout le reste, pas grande chose. Un événement comme les jeux Olympiques n’est en aucun cas un multiplicateur ; qu’il ait lieu ou pas ne change fondamentalement rien pour le pays hôte.

L’économie n’est pas « boostée » par la compétition, le tourisme ne se pérennise pas, les différents indicateurs de niveau de vie ou de bonheur ne sont pas dopés. Peu de chose est à observer et à noter, alors même qu’il s’agit de l’argument principal des organisateurs et des partisans olympiques ! Disons-le très simplement : non, une compétition sportive d’envergure internationale n’apporte aucune bonification économique. Et elle coûte souvent plus cher que ce qu’elle pourrait rapporter. Nous devrions le savoir, nous, Français, qui avons accueilli, depuis 2016, l’Euro masculin de football, la Coupe du monde féminine de football, la Coupe du monde masculine de rugby, les Championnats du monde masculins et féminins de handball, des compétitions de MMA, des matchs de NBA ou encore une finale de Ligue des champions. Pour quelles conséquences économiques ? La courbe du chômage s’est-elle inversée en 2016 ? Le plein-emploi a-t-il été atteint ? La croissance s’est-elle pérennisée à des niveaux soutenables ? L’indicateur du bonheur et de confiance des ménages a-t-il grimpé ? Non, rien de tout cela. Juste de rares moments de célébration et de liesse, juste un épiphénomène sportif nécessaire mais en aucun cas indispensable.

L’angle économique ne devrait donc plus être la pierre angulaire de l’analyse. Assumons que les Jeux ne rapportent rien, hormis aux sportifs et aux fans de sport, et admirons plutôt cette manifestation populaire dispendieuse et homérique. Apprécions les promesses de réhabilitation des infrastructures parisiennes, soulignons les investissements urbains consentis, soutenons les retombées en matière de pratique sportive. Pour tout le reste, ne soyons pas dupes. Non, les Jeux ne seront pas populaires, la billetterie l’a malheureusement démontré. Non, les Jeux ne seront pas sobres, un afflux touristique d’importance provoquera forcément des dégâts environnementaux. Non, les Jeux ne seront pas à l’équilibre, la Cour des comptes avait d’ailleurs noté, en juillet 2023, une mésestimation de son budget.

Il nous est nécessaire de changer de perspective. Apprécions d’abord cet événement pour sa valeur sociale et culturelle, plutôt que de le juger uniquement sur son impact économique. Il mérite beaucoup plus qu’une simple appréciation de croissance.

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Au CROUS de Paris, trente postes de téléconseillers supprimés

Être téléconseiller nécessite de décrocher un combiné qui fonctionne. Logique ? Pas pour le Crous. Oumar, 26 ans, agent contractuel du centre d’appels d’Île-de-France, commence sa journée de travail par la recherche d’un téléphone, d’un casque et d’un ordinateur en état de marche. « Parfois, on ne les trouve pas et on travaille comme on peut, avec les appels en haut-parleur », déplore l’étudiant en droit.

Félix Stive, administrateur du Crous de Paris pour l’Union étudiante, a fait le compte : les 35 téléconseillers ne disposent que de 20 ordinateurs, pas forcément en état de marche. Des conditions de travail que Thierry Bégué, directeur du Crous de Paris, justifie : « Comme partout, il y a quelques matériels défectueux, mais de toute façon la qualité du service de ce centre de contact est insuffisante, d’où sa fermeture. » Depuis avril, le couperet est tombé : le centre d’appels d’Île-de-France, regroupant les académies de Paris, Versailles et Créteil, sera délocalisé en région. Dans le détail, les appels concernant l’académie de Paris seront absorbés par la plateforme téléphonique de Clermont-Ferrand ; ceux de Créteil et Versailles, respectivement par Strasbourg et Rennes. Or, selon Oumar, ce sont justement les conditions de travail « déplorables », « dans des locaux sales » de surcroît, qui expliquent que le taux d’appels décrochés est de 25 %, en Île-de-France, c’est-à-dire en deçà des normes de qualité établies à 85 %.

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Ne pas travailler est souvent plus intéressant que gagner le Smic, chiffres à l’appui

Ne pas travailler est souvent plus intéressant que gagner le Smic, chiffres à l'appui En France, le débat sur l’assistanat fait rage. Un élu local démontre qu’en travaillant au Smic, le gain par rapport aux aides sociales est dérisoire.

Travailler ou vivre des aides sociales, un dilemme français ? Le sujet est sensible et clivant. Une partie de la population française et de la classe politique dénonce régulièrement un assistanat excessif qui découragerait la reprise d’un emploi. Pourtant, en y regardant de plus près, la réalité semble plus complexe. C’est ce que souhaite démontrer très concrètement Benoît Christian, conseiller municipal délégué à l’emploi à Angers, dans une série de tweets dédiée à ce sujet.

En s’appuyant sur les chiffres officiels de la Drees (pour Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), l’élu, comptable de profession, compare les revenus d’un foyer sans activité professionnelle bénéficiant des aides sociales avec ceux d’un foyer dont au moins un membre travaille, même à temps partiel. Premier constat : travailler rapporte toujours plus que de vivre uniquement des aides. L’écart est d’autant plus important que le foyer est petit.

Mais c’est en creusant plus loin que le bât blesse. Car ces chiffres ne tiennent pas compte des dépenses induites par l’activité professionnelle, parfois lourdes : frais de transport, de garde d’enfants, perte de certains droits et tarifs sociaux… Autant de charges qui viennent sérieusement grever le gain lié à la reprise d’un emploi.

Benoît Christian prend l’exemple d’un couple sans enfant. Sans activité, il perçoit 1 114 euros d’aides par mois (RSA, APL…). S’il passe à une rémunération au Smic, son revenu grimpe à 1 873 euros, soit un gain brut de 759 euros. Mais une fois déduits les frais liés à la voiture (estimés à 333 euros par mois) et la perte de certains droits connexes (72 euros), le gain net fond à 354 € par mois. Pour obtenir cette somme, l’un des conjoints aura travaillé 133 heures. Soit un gain réel de seulement 2,66 euros de l’heure, souvent pour un emploi pénible et peu gratifiant qui plus est. On comprend désormais que l’incitation soit faible…

Et encore, ce calcul ne tient pas compte d’un éventuel « avantage HLM », qui peut représenter jusqu’à 40% d’économie sur le loyer par rapport au parc privé. Sans parler du coût prohibitif d’une garde d’enfant, malgré les aides existantes. Autant d’éléments qui rendent la reprise d’emploi encore moins attractive financièrement.

Benoît Christian ne s’arrête pas là, en évoquant l’impact du travail au noir. Etre payé 20 euros de l’heure non déclarés permet de gagner autant en 2,5 jours qu’en travaillant au Smic légalement tout un mois ! La tentation est grande, même si cela se fait au détriment des droits sociaux.

En conclusion, pour Benoît Christian, le problème n’est pas tant le niveau des aides sociales que la faible rémunération du travail, en particulier pour les emplois peu qualifiés.

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Climat : les Jeux olympiques peuvent-ils être « neutres en carbone

Relais de la flamme olympique devant le Parlement grec, à Athènes, en avril 2024. Relais de la flamme olympique devant le Parlement grec, à Athènes, en avril 2024.

Ce billet est extrait de l’infolettre « Chaleur humaine », envoyée tous les mardis à 12 heures. Chaque semaine, le journaliste Nabil Wakim, qui anime le podcast Chaleur Humaine, répond aux questions des internautes sur le défi climatique. Vous pouvez vous inscrire gratuitement en cliquant ici.

La question de la semaine

« Bonjour. Je me souviens que l’un de vos invités du podcast avait dit qu’il pensait que d’un point de vue climatique, c’était une erreur d’accueillir les Jeux olympiques à Paris et j’avais trouvé ça excessif. Mais ça m’a fait réfléchir sur l’impact (…) des Jeux. Est-ce qu’il est possible pour les JO de viser la neutralité carbone ? » (Question posée par Fred à l’adresse chaleurhumaine@lemonde.fr)

Ma réponse : Non, il n’est pas possible pour les Jeux olympiques de Paris 2024 d’atteindre la « neutralité carbone », c’est-à-dire d’avoir un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre générées par les JO et l’absorption du carbone de l’atmosphère par les puits de carbone. D’ailleurs, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) a revendiqué un temps cet objectif avant de l’abandonner, le jugeant peu réaliste. (L’épisode auquel vous faites référence est un épisode sur l’adaptation au changement climatique, que vous pouvez réécouter en cliquant ici)

1/Quel est l’objectif climatique que se fixent les Jeux ?

Après avoir promis dans un premier temps une « contribution positive » au changement climatique, et des Jeux « neutres en carbone », le Cojop a renoncé à ces appellations, jugées floues et peu sérieuses par de nombreux experts. Ce revirement de communication est bien expliqué dans cet article de mon collègue Stéphane Mandard.

Les JO de Paris se sont dotés d’un « budget carbone » : un total de 1,5 million de tonnes de CO2 à ne pas dépasser, soit une baisse de 55 % par rapport à la moyenne de Rio de Janeiro et de Londres. Les Jeux vont donc émettre beaucoup de CO2 – l’équivalent de 150 000 Français en un an –, mais essayent surtout d’être plus raisonnables que d’autres. Pour changer vraiment la donne, il faudrait repenser la manière dont les JO sont organisés, avec une centralisation dans une seule ville de toutes les épreuves, estiment plusieurs experts.

2/Quel sera leur bilan carbone réel ?

On ne sait pas encore. En théorie, les organisateurs estiment que l’impact carbone des JOP est divisé en trois parties : 34 % pour les déplacements des spectateurs, des athlètes et des officiels, 33 % pour la construction et 33 % pour les opérations (dont la restauration, la logistique, etc.). Un rapport publié en avril par Eclaircies et Carbon Market Watch analyse en détail ces trois engagements. Il explique de manière très claire que des efforts certains ont été faits sur la construction – peu de nouveaux bâtiments, c’est peu d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires. Sur la restauration, un véritable effort est prévu pour proposer des options végétariennes avec un approvisionnement local.

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Chantier de Notre-Dame : l’exemple du sursaut à la française, par Nicolas Bouzou

Le chantier de la reconstruction de Notre-Dame de Paris aura été un magnifique succès. Des travaux d’une telle ampleur, d’une telle qualité, réalisés en cinq ans grâce à une collecte historique d’argent privé, pas loin de 1 milliard d’euros : qui pouvait y croire ? La France a toujours été le pays du laisser-aller suivi du sursaut. Ce chantier restera comme un exemple de sursaut. Etant marié à une vitrailliste qui est intervenue sur ce chantier, j’ai pu vivre ce miracle « de l’intérieur », ou presque.

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On aimerait que le soufflé ne retombe pas, ce qui nécessite de s’interroger sur les spécificités de cette reconstruction. Car, à y regarder de près, les raisons pour lesquelles ce tour de force a été rendu possible en disent long sur ce qui abaisse artificiellement le dynamisme de l’économie française, et sur le regard un peu triste que notre société porte sur elle-même.

LIRE AUSSI : Mon conseil au gouvernement : supprimez toutes les normes possibles ! Par Nicolas Bouzou

Le point crucial à comprendre, c’est que, quand il s’agit d’être rapide, efficace et innovant, notre Etat doit passer par un régime d’exception. Le village des Jeux olympiques, bâti dans la Seine-Saint-Denis, qui permettra à 12 000 personnes de se loger ou de travailler après 2025, a pu être réalisé en cinq ans et avec un budget maîtrisé grâce au dispositif légal spécifique mis en place pour l’événement. En l’état normal du droit, sa mise en œuvre aurait pris au moins dix ans, avec les surcoûts afférents. C’est pour cela que la première loi sur les JO de Paris, votée en 2018, « adapte les règles d’urbanisme », comme il est dit pudiquement dans le texte, c’est-à-dire qu’elle les simplifie drastiquement et court-circuite l’infernal dispositif de consultations publiques obligatoires, généralement dominé par les « Khmers verts », et auquel n’importe quel projet un peu conséquent est désormais soumis en France avant, trop souvent, d’échouer.

Des travaux effectués sans appels d’offres

Il est par ailleurs tout à fait intéressant de noter que la deuxième loi relative aux JO, celle de 2023, est parfaitement libérale : qu’il s’agisse de la vidéosurveillance, du travail le week-end, de la formation des soignants ou de la location de vélos, elle simplifie ou autorise. Magnifique aveu de l’Etat, qui sous-entend que la liberté et l’innovation sont les meilleurs gages d’efficacité et que, dans le cours normal des choses, il les empêche. La loi de 2019 sur la restauration de Notre-Dame était de la même eau que les lois sur les JO : abaissement des impôts sur les dons, simplification, possibilité pour le gouvernement d’agir par ordonnances pour « déroger à certaines dispositions législatives qui seraient nécessaires afin de faciliter la réalisation des travaux ».

On notera là encore la pudeur langagière. Ce que la loi sur Notre-Dame admet à mots couverts, c’est que le monstre législatif français, soutenu par une bureaucratie passionnée et une justice administrative zélée, empêche la réalisation effective de tout projet d’envergure. De fait, les travaux de 2019, réalisés en urgence, ont été effectués sans appels d’offres.

LIRE AUSSI : Notre-Dame de Paris : la cathédrale passe sous les lasers d’une société italienne

Plus récemment, le président de la République a annoncé un concours pour la réalisation de vitraux contemporains, afin de remplacer ceux de Viollet-le-Duc. Excellente idée, dans la mesure où les vitraux en question sont de médiocre intérêt, n’en déplaise aux thuriféraires du maître. Oui, mais ils sont classés aux monuments historiques, et donc en principe intouchables. Dans notre République monarchique, la parole présidentielle peut faire des miracles et, quand elle le souhaite – c’est beaucoup trop rare –, elle peut briser les conservatismes. Malheureusement, il y a fort à parier que, une fois le chantier de Notre-Dame inauguré et les JO clôturés, la vie économique normale du pays reprenne le dessus.

Les artisans, encensés depuis cinq ans, vont devoir retrouver les appels d’offres tatillons. Les législations européenne et française sur l’emploi du plomb seront toujours plus strictes, sans écouter suffisamment les revendications de ceux qui travaillent. L’argent privé sera plus difficile à collecter. Le Code de l’urbanisme reprendra sa course folle vers une complexité maximale… Et l’on se désolera que notre pays, empreint de nostalgie, s’affaisse dans la torpeur économique et le ressentiment social.

Nicolas Bouzou, économiste et essayiste, est directeur du cabinet de conseil Astères

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Wall street salue l’accalmie de l’emploi américain et les résultats d’Apple

La Bourse de New York a terminé en hausse, vendredi, enhardie par la vision d’un marché de l’emploi qui s’assagit et les résultats moins mauvais que prévu d’Apple.

Le Dow Jones s’est élevé de 1,18%, l’indice Nasdaq a grimpé de 1,99% et l’indice S&P 500 a gagné 1,26%.

La place new-yorkaise attendait avec impatience le rapport mensuel sur l’emploi, qui a fait état de 175.000 créations de postes en avril, soit nettement en-deçà des 240.000 annoncés par les économistes.

La publication a aussi révélé que le salaire moyen n’avait augmenté que de 0,2% sur un mois, contre 0,3% attendu. Sur un an, les revenus ont progressé de 3,9%, leur plus faible rythme depuis juin 2021.

Pour Patrick O’Hare, de Briefing.com, ce rapport, « ni brûlant, ni glaçant », avait tout pour plaire. « Les chiffres sont assez bons pour montrer au marché que l’économie continue à croître », mais aussi suffisamment modérés « pour conforter le président de la Fed (banque centrale américaine) dans l’idée que le prochain mouvement de taux ne sera pas une hausse ».

Le marché obligataire a salué ces nouvelles données et le rendement des emprunts d’Etat américains à 2 ans est descendu jusqu’à 4,70%, une première depuis près d’un mois.

L’effet positif du rapport sur l’emploi s’est combiné à celui des résultats d’Apple (+5,98%), en baisse mais supérieurs aux prédictions des analystes. « C’était moins mauvais que prévu », a commenté Patrick O’Hare.

Le groupe de Cupertino (Californie) est parvenu à améliorer sa rentabilité, notamment grâce aux services (App Store, Apple Music, iCloud ou Apple TV+), dont les marges sont très importantes.

Pour ne rien gâcher, la firme à la pomme a annoncé un nouveau plan de rachat d’actions, à hauteur de 110 milliards de dollars, le plus important jamais vu pour une société cotée.

Derrière la saillie d’Apple, tous les géants de la tech ont terminé dans le vert, en particulier Nvidia (+3,46%), Microsoft (+2,22%) et Meta (+2,33%).

Côté Dow Jones, Wall Street a aussi été stimulée par les comptes du laboratoire Amgen (+11,82%), qui a relevé le bas de la fourchette de ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfice net pour l’exercice 2024.

Le groupe a été notamment tiré par son anti-choléstérol Rapatha et son médicament contre l’osthéoporose Evenity et fait état de résultats positifs dans le développement de son traitement contre l’obésité MariTide.

Ce dernier élémént a pénalisé son concurrent Eli Lilly (-2,77%), qui commercialise déjà Zepbound, un autre régulateur de l’appétit.

Après s’être hissé au-dessus d’un seuil technique majeur, en l’occurence la moyenne des 50 dernières séances de Bourse, le S&P 500 s’est néanmoins légèrement replié.

« On a vu les indices peiner à rester au-dessus de ce seuil récemment », a rappelé Patrick O’Hare. « Le voir clôturer plus haut aurait été un signe encourageant. »

Les investisseurs n’ont pas vu dans les deux dernières séances solides de la fin de la semaine la promesse d’un redémarrage de la place new-yorkaise.

« Je pense qu’on va rester dans cet entre-deux », a prévenu Patrick O’Hare, avec des indices qui évoluent au gré des indicateurs. « Ce n’est pas le paradis, mais ce n’est pas l’enfer non plus. »

A la cote, la plateforme hôtelière Expedia trébuchait (-15,25%), après avoir abaissé sa prévision de chiffre d’affaires pour son exercice 2024, du fait de réservations moins dynamiques que projeté, en particulier pour sa filiale Vrbo.

A chaque jour son épisode dans la saga du groupe de médias Paramount Global (-7,00%). Vendredi, plusieurs médias ont rapporté que l’actionnaire de contrôle, Shari Redstone, n’était favorable ni à l’offre de rachat de la société de production Skydance, ni à celle, conjointe, d’Apollo Global Management et Sony.

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La Bourse de Paris termine en hausse après l’emploi américain

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,54% vendredi, soulagée par le ralentissement du marché de l’emploi aux Etats-Unis, jugé de bon augure pour une possible baisse des taux de la banque centrale américaine, espérée en septembre.

L’indice vedette CAC 40 a avancé de 42,92 points à 7.957,57 points. Jeudi, il avait reculé de 0,88% pour terminer à 7.914,65 points, ce qui était sa plus basse clôture depuis le 22 février. Sur la semaine, le CAC 40 affiche une perte de 1,62%.

Les investisseurs se sont montrés rassurés par les créations d’emplois d’avril aux Etats-Unis, qui ont fortement ralenti, à 175.000 contre 315.000 en mars, le taux de chômage n’ayant que légèrement augmenté, à 3,9% en avril contre 3,8% le mois précédent.

Les signaux d’affaiblissement de l’économie américaine sont les bienvenus pour les marchés, qui espèrent que la banque centrale américaine (Fed) procède à une possible première baisse des taux directeurs en septembre, selon les estimations du marché.

A l’issue de sa dernière réunion de politique monétaire mercredi, la Réserve fédérale a maintenu ses taux dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans, afin de ramener l’inflation à 2%.

Son président Jerome Powell a aussi rappelé qu’il avait un double manda, « ramener l’inflation à l’objectif cible, mais aussi maintenir la croissance et le marché de l’emploi dans de bonnes conditions », commente Isabelle Vic-Philippe, gérante obligataire chez Amundi.

La déteriotation du marché de l’emploi américain a suscité une nette détente des taux obligataires immédiatement après la publication des données, avant de remonter légèrement. Le taux d’intérêt de l’emprunt de l’Etat français à 10 ans s’établissait autour de 2,97%, contre 3,02% à la clôture jeudi.

Volte-face pour Société Générale

Après un début de séance en nette hausse pour Société Générale, l’action s’est retournée pour terminer en baisse de 5,18% à 24,46 euros, après une conférence auprès des analystes financiers animée par le directeur général Slawomir Krupa.

L’impression d’un flou autour de certains objectifs financiers et une équipe de direction perçue comme « sur la défensive » ont pesé sur le titre, explique un analyste joint par l’AFP.

Sa filiale ALD, sur l’indice élargi SBF 120, a gagné 7,20% à 6,85 euros.

Ailleurs à la cote parisienne, Crédit Agricole s’est octroyé 1,10% à 14,77 euros. Philippe Brassac, directeur général, a déclaré que la banque devrait atteindre son objectif d’être « au-dessus de 6 milliards » de bénéfice net dès 2024 et non plus seulement en 2025.

Dans la finance, l’assureur Axa a lâché 1,38% à 31,43 euros après ses résultats.

Legrand fait moins bien qu’attendu

Le fabricant de matériel électrique Legrand a annoncé vendredi des résultats en repli au 1er trimestre, avec un bénéfice net de 276 millions d’euros en recul de 16,5%, sur fond de marché mondial du bâtiment déprimé.

Les résultats sont un peu moins bons qu’attendu, et le titre a lâché 2,40% à 95,34 euros.

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Le marché de l’emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

Le marché de l’emploi a ralenti en avril aux Etats-Unis, avec des embauches en baisse et un chômage en légère hausse, au moment où la Fed lutte contre un rebond de l’inflation et à six mois de l’élection présidentielle.

En avril, 175.000 emplois ont été créés, contre 315.000 en mars – données révisées en hausse -, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail.

Le taux de chômage a lui légèrement augmenté, à 3,9% contre 3,8%.

Les analystes attendaient 240.000 créations d’emplois, et un taux de chômage stable à 3,8%, selon le consensus de Market Watch.

La situation de l’emploi est un sujet-phare de la course à la Maison Blanche, pour l’élection présidentielle du 5 novembre, qui devrait voir, comme en 2020, un duel entre le président démocrate Joe Biden, et son prédécesseur républicain Donald Trump.

« Le grand retour de l’Amérique continue », a ainsi salué Joe Biden dans un communiqué.

« Lorsque j’ai pris mes fonctions (en janvier 2021, NDLR), j’ai hérité d’une économie au bord du gouffre, avec la pire crise économique en un siècle », a-t-il ajouté, dans une critique directe à Donald Trump.

Celui-ci a, sur son réseau social Social Truth, dénoncé les « horribles chiffres de l’emploi juste annoncés. Un grand bazar avec de fausses estimations. Ils auraient dû me demander de donner des prévisions. Biden détruit notre pays !!! »

Baisse des taux

En avril, ce sont notamment les secteurs de la santé, du social, du transport et de la logistique qui ont embauché, précise le département du Travail dans son communiqué.

Les créations d’emplois ont augmenté « au rythme le plus lent depuis octobre 2023 », et la variation annuelle des salaires est inférieure à 4% « pour la première fois depuis 2021 », a relevé Rubeela Farooqi, cheffe économiste pour High Frequency Economics, dans une note.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 7 cents, soit 0,2%, pour atteindre 34,75 dollars, détaille le département du Travail. Au cours des 12 derniers mois, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,9%.

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

La situation de l’emploi est regardée de près par la banque centrale américaine, la Fed, qui cherche à lutter contre la flambée des prix.

Car, si un marché du travail solide est une bonne nouvelle pour les employés, le manque de main d’oeuvre depuis près de trois ans a contribué à alimenter l’inflation.

Ces chiffres devraient « aider les responsables de la Fed à reprendre confiance dans la capacité de l’inflation à retrouver le chemin de 2% », a souligné Nancy Vanden Houten, cheffe économiste pour Oxford Economics.

Et donc à ne pas trop tarder à entamer la baisse des taux.

Cette perspective a fait bondir Wall Street à l’ouverture vendredi matin.

Ralentissement à venir

« Le marché du travail reste relativement tendu, mais les conditions de l’offre et de la demande sont désormais mieux équilibrées », avait souligné mercredi le président de la Fed, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse.

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

« La croissance des salaires a ralenti au cours de l’année écoulée et l’écart entre emplois et travailleurs s’est réduit, mais la demande de main-d’oeuvre surpasse toujours l’offre de travailleurs disponibles », avait-il également indiqué.

Alors que la Fed s’apprêtait à commencer à les baisser – ce qui aurait fait baisser les taux d’intérêts des prêts immobiliers, automobiles, ou encore pour les cartes de crédit -, l’inflation a rebondi depuis le début de l’année.

Mercredi, à l’issue de sa réunion, elle a ainsi maintenu ses taux à leur plus haut niveau depuis plus de 20 ans, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%.

« L’inflation reste trop élevée, de nouveaux progrès pour la réduire ne sont pas assurés et la voie à suivre est incertaine », avait encore averti le président de l’institution.

Le marché de l'emploi ralentit en avril aux Etats-Unis

Pour les mois à venir, le marché du travail devrait continuer à ralentir, anticipe Lydia Boussour, économiste pour EY, « avec un ralentissement des embauches, des licenciements localisés et une modération continue de la croissance des salaires ».

Elle table sur un taux de chômage de 4,1% d’ici la fin de l’année.

Les inscriptions au chômage sont à un niveau historiquement bas depuis plus de deux ans, un peu supérieures à 200.000 chaque semaine, (208.000 fin avril) comme avant la pandémie de Covid-19.

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Opinion | Jeux olympiques : les autoentrepreneurs doivent être acteurs de la réussite

À quelques jours du Comité Interministériel du Tourisme qui siégera le 7 mai, le Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR), France Digitale et la Fédération Nationale des Autoentrepreneurs (FNAE) appellent Matignon à clarifier le recours aux indépendants en particulier dans la restauration, un secteur en tension pendant les Jeux Olympiques 2024.

Le secteur de l’hôtellerie-restauration se prépare à vivre un été des plus intenses. Acteurs indispensables au succès des Jeux Olympiques, les hôtels, cafés et restaurants seront au coeur de l’action, accueillant 16 millions de visiteurs venant de plus de 200 pays dans un contexte pourtant bien identifié de pénurie de main-d’oeuvre.

Avec plus de 385.000 postes à pourvoir dans le secteur selon France Travail, dont 60.000 supplémentaires pour les Jeux, nous cherchons des solutions.

Le recrutement : pas une mince affaire !

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Le recours aux professionnels indépendants fait partie intégrante de la solution car elle apporte la flexibilité attendue pour réaliser des missions ponctuelles inhérentes à des événements tels que les JOP2024. Depuis plus de 15 ans, et plus récemment encore depuis 2017, le travail indépendant a été valorisé , promu, encadré.

Mais cet encadrement juridique indispensable est encore trop imprécis pour être sereinement adopté par les employeurs, indépendants ou plateformes. Cette incertitude juridique laisse place à l’interprétation et ouvre la voie à des menaces allant du travail dissimulé à la requalification en contrat de travail salarié.

Ce flou freine notre capacité à innover, à proposer un cadre stable et sécurisé – juridiquement et socialement – et à répondre aux besoins de main-d’oeuvre. En somme, lourdeurs administratives, incertitudes juridiques, complexités réglementaires s’accumulent parfois jusqu’à gripper l’innovation, là où devraient prévaloir vélocité, efficacité, et simplicité.

Comme nos athlètes, nous attendons un soutien spécifique et un environnement juridique clair et donc propice au développement de nos activités. Les Jeux nous obligent à aller plus loin et à agir de manière décisive.

Stratégie axée sur l’entrepreneuriat

Les hôtels, cafés et restaurants représentent le secteur le plus créateur d’emploi en France. Or d’un point de vue structurel, la tension est telle que les besoins ne pourront être satisfaits et absorbés par le seul salariat. Le renfort des autoentrepreneurs offre de nombreuses opportunités que nous devons saisir pour créer des perspectives réelles de croissance économique, d’insertion professionnelle et d’emploi.

Cette nouvelle approche du travail reflète les aspirations actuelles de la société et des évolutions profondes dans les façons de travailler qu’on ne peut nier. Pour autant, elle doit être encadrée et ne doit en aucun cas précariser ni remplacer les emplois traditionnels (CDI, CDD, intérim), mais servir de renfort temporaire uniquement.

85 % des Français se déclarent favorables à ce que des professionnels de la restauration autoentrepreneurs viennent en renfort des restaurants en manque de main-d’oeuvre lors des JOP2024.

Course contre la montre

Aussi, osons allumer la flamme de l’innovation en déployant rapidement des solutions exceptionnelles pour les Jeux : une clarification et un encadrement sur le recours aux professionnels indépendants s’imposent pour optimiser la main-d’oeuvre disponible et préserver l’image de la France à l’international.

Les jours à venir doivent être consacrés à simplifier et clarifier les règles du jeu. Il est temps de lever les obstacles qui subsistent pour lever la menace d’une pénurie de main-d’oeuvre pendant les Jeux.

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Être une nation olympique va au-delà du sport. C’est être une nation innovante, capable de soutenir résolument ses champions et de repenser nos approches et processus décisionnels pour accompagner les transitions auxquelles nous sommes confrontés. Ensemble, nous pouvons garantir le succès des Jeux et la prospérité future de notre économie.

Catherine Quérardest la présidente du Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR).

Maya Noëlest la directrice générale de France Digitale.

Grégoire Leclercqest le président de la FNAE.

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Wall Street ouvre en hausse, aidée par une décélération de l’emploi américain

La Bourse de New York a ouvert en hause, vendredi, satisfaite de voir le marché de l’emploi et les salaires décélérer, sans s’effondrer pour autant, ce qui maintient intacte la perspective d’une baisse de taux d’ici la fin de l’année.

Vers 13H55 GMT, le Dow Jones s’appréciait de 1,44%, l’indice Nasdaq prenait 2,17% et l’indice élargi S&P 500 progressait de 1,39%.

Le marché a bien accueilli le fait que l’économie américaine n’ait créé que 175.000 emplois en avril, alors que les économistes prédisaient 240.000 postes supplémentaires.

« L’important, c’est la Fed (banque centrale américaine) », a expliqué Adam Sarhan, de 50 Park Investments. « Un faible chiffre de créations d’emplois ôte un peu de pression à l’économie. C’est une bonne nouvelle pour la Fed, qui peut envisager de réduire ses taux. »

Le rapport du ministère du Travail a également montré que le salaire moyen n’avait augmenté que de 0,2% sur un mois, contre 0,3% calculé par les économistes. Sur un an, le rythme ressort à 3,9%, en-deçà de 4% pour la première fois depuis juin 2021.

« Ces chiffres renforcent l’idée que la thèse centrale est celle de baisses de taux cette année, et non de hausses », a abondé, dans une note, Rubeela Farooqi, de High Frequency Economics.

Ces derniers jours, la crainte d’un nouveau tour de vis monétaire avait fait surface, justifiée par la ténacité de l’inflation aux Etats-Unis.

La communication de la Fed, mercredi, avait déjà rassuré sur ce point, le président de l’institution, Jerome Powell, balayant la possibilité d’une hausse de taux.

Le marché obligataire a brutalement réagi, le rendement des emprunts d’Etat américains à 2 ans tombant à 4,70%, au plus bas depuis près d’un mois, contre 4,87% la veille.

Les opérateurs attribuent désormais une probabilité de plus de 67% à l’hypothèse comprenant au moins deux baisses de taux de la Fed d’ici fin 2024.

Au terme d’une semaine positive pour les actions, les indices approchent de seuils techniques importants, en particulier la moyenne des 50 dernières séances.

« On pourrait buter dessus, ou même la franchir et se replier », prévient Adam Sahran.

Malgré trois séances de bonne tenue, « tout peut encore arriver », avertit le gérant, pour qui un indice de prix CPI trop élevé (le 15 mai) ou de mauvais résultats de sociétés « peuvent renverser le marché ». « Nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. »

A la cote, le secteur technologique restait aux avant-postes.

Apple caracolait (+6,35%), sur la foi de résultats supérieurs aux projections des analystes mais aussi à l’annonce d’un programme massif de rachat d’actions, à hauteur de 110 milliards de dollars.

Le groupe de Cupertino (Californie) a enregistré un tassement des ventes d’iPhone, mais une croissance plus soutenue qu’anticipé dans les services (App Store, Apple Music, Apple TV+, iCloud).

En six ans, l’entreprise à la pomme a annoncé pour 605 milliards de dollars de rachats d’actions au total.

Le concepteur de semi-conducteurs Nvidia était aussi à la fête (+3,40%). Depuis son trou d’air de mi-avril, le titre a regagné plus de 16%.

La plateforme hôtelière Expedia trébuchait (-12,66%), après avoir abaissé sa prévision de chiffre d’affaires pour son exercice 2024, du fait de réservations moins dynamiques que projeté, en particulier pour sa filiale Vrbo.

Le confiseur Hershey avançait (+0,40%), après avoir publié des résultats meilleurs qu’attendu, des hausses de prix et des gains de productivité ayant plus que compensé la flambée des cours des matières premières, en particulier le cacao.

Le laboratoire Amgen brillait (+12,24%), après avoir relevé le bas de la fourchette de ses prévisions de chiffre d’affaires et de bénéfice net pour l’exercice 2024. Le groupe a été notamment tiré par son anti-choléstérol Rapatha et son traitement contre l’osthéoporose Evenity.

Paramount Global restait orienté à la hausse (+2,02%), après que le Wall Street Journal a fait état, jeudi, d’une offre de rachat formulée par Sony et le gestionnaire d’actifs Apollo Global Management, à hauteur de 26 milliards de dollars.

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