Coupe du monde de basket : meneur de jeu, staff, cohésion… Les chantiers de l’équipe de France à un an des Jeux olympiques de Paris 2024

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Eliminés au premier tour du Mondial, les Bleus ont un an pour se remobiliser avant l’échéance primordiale de Paris 2024.

Le premier tour de la Coupe du monde s’est, enfin, conclu positivement pour l’équipe de France. Face au Liban, mardi 29 août à Jakarta (Indonésie), les Bleus se sont imposés (85-79) après les défaites piteuses contre le Canada (95-65) et la Lettonie (88-86). Le tour préliminaire évacué, ils doivent désormais disputer deux dernières rencontres de classement, jeudi et samedi, dont une face à l’Iran.

Déjà, les têtes se tournent vers les Jeux olympiques de Paris 2024 où les Bleus devront défendre leur médaille d’argent obtenue en 2021, à Tokyo. Plusieurs chantiers accompagneront les Bleus d’ici un an.

Éviter que le groupe n’implose

« On joue pour ce qu’il y a marqué devant [France], pas derrière [le nom du joueur] », lançait de manière sibylline Nicolas Batum après la défaite cruelle contre la Lettonie, dimanche. Peut-être une façon de signifier un manque d’état d’esprit collectif à la hauteur de l’enjeu pour certains de ses coéquipiers, même si le mystère demeure sur le fond de ses propos. Le lendemain, à quelques centimètres de celui-ci, Evan Fournier avouait en zone mixte son désaccord avec son capitaine : « Ça n’a jamais été le cas, je ne suis pas d’accord. Ça a toujours été ‘maillot France’. On n’a jamais joué pour nous. Je ne suis pas d’accord, c’est extrêmement faux de dire ça. »

Après une telle frustration, il n’est cependant jamais évident de conserver la même cohésion qu’au début de la compétition, qui plus est après une préparation aussi réussie. Le risque que le groupe implose existe-t-il ? « Jamais ça n’arrivera, jamais, a affirmé Batum après le succès face au Liban. On n’est pas comme ça, on est ensemble et on restera ensemble. On a trop gagné de choses ensemble pour imploser. Le groupe vit très bien. On sait ce qu’on a fait de mal, on ne pointe personne du doigt, on est tous dans le même bateau et on va en sortir ensemble. »

Le poste de meneur de jeu

La blessure en préparation de Frank Ntilikina en Lituanie (76-70, le 11 août) a rappelé à quel point le réservoir au poste de meneur de jeu était limité depuis la retraite de Tony Parker. L’exclusion pour deux fautes antisportives de Nando De Colo, pourtant arrière de formation, contre la Lettonie, a surligné ces manques. Le valeureux Sylvain Francisco devant guider le jeu tricolore alors qu’il disputait sa première compétition internationale. « Je ne sais pas si l’on peut parler de chantier. Tout est important. C’est un facteur », a balayé Boris Diaw, manager général des Bleus.

Au micro de BeIN Sports, dimanche, Nicolas Batum a regretté l’absence « des meilleurs joueurs ». Le nom de Thomas Heurtel a ressurgi. Le meneur ne peut pas être sélectionné depuis sa signature dans le club russe du Zénith Saint-Pétersbourg. Une règle édictée par la Fédération française de basketball (FFBB) en raison de l’offensive de la Russie en Ukraine. « Je le savais avant donc ce serait facile de dire que je le regrette alors que je savais qu’il ne pouvait pas être là. Il ne faut pas déplacer le débat », a évacué Vincent Collet. Le meneur avait choisi son club en toute connaissance de cause après l’Eurobasket 2022 auquel il avait participé.

Si la FFBB maintient sa charte, le sélectionneur pourrait songer à tester Killian Hayes (Detroit Pistons), retenter Théo Maledon (Charlotte Hornets) ou même rappeler l’expérimenté Andrew Albicy (Gran Canaria Las Palmas). Et le retour à venir chez les Bleus de Victor Wembanyama (San Antonio Spurs) apportera également des solutions dans la création. Quoi qu’il en soit, une seule fenêtre de qualifications est programmée en février 2024, soit une seule possibilité pour tenter de nouveaux joueurs. « Tout compte », a expliqué Vincent Collet, interrogé sur l’importance des matchs de classement dans l’optique des JO 2024.

Quid du staff ?

Après chaque échec, la question revient logiquement : l’avenir de Vincent Collet est-il menacé ? « On peut tous être remis en cause, de l’intendant, désolé Théo, jusqu’aux joueurs, en passant par l’attaché de presse », sourit Boris Diaw. Le bilan sera fait à l’issue de la compétition par la FFBB. « Je le comprendrais [qu’il y ait une réflexion], a confié le sélectionneur. Mais ce n’est pas moi qui décide de cela. Je suis sous contrat [jusqu’en 2024], même si je suis conscient qu’il y a plein de fois où un coach sous contrat est tout de même coupé. Mais il faudra le demander aux dirigeants. Pour l’instant il me reste trois matchs [il sourit]. Mais il est normal que cette question soit posée. »

En poste depuis 2009, il paraît invraisemblable que Vincent Collet soit démis de ses fonctions, d’autant plus qu’aucun entraîneur ne s’impose pour lui succéder. La solution pourrait être de muscler le staff technique, peut-être par l’ajout de compétences étrangères à l’image de ce que peut faire le volley notamment. Le staff était d’ailleurs privé de Laurent Foirest, maintenu en France par son nouveau club des Metropolitans de Boulogne-Levallois, et de Joseph Gomis, coach individuel, pour « raisons personnelles ».

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