Jeux olympiques de Paris 2024 : le plongeon français cherche sa planche de salut

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Au centre aquatique olympique, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 28 décembre 2023. Au centre aquatique olympique, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 28 décembre 2023.

C’est une disparition discrète. Sur le bord des bassins, le plongeoir n’a plus la cote. Fini les corps pliés dans des postures aériennes, muscles saillants, prêts à fendre l’eau. Sur les quelque 4 000 piscines publiques que compte la France, il ne reste que trois plongeoirs complets, regroupant des plates-formes de 1 à 10 mètres de haut, et praticables toute l’année : à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Schiltigheim (Bas-Rhin) et Rennes. En 1960, il y en avait vingt-deux.

« II n’y a plus de moyens, plus d’infrastructures, plus de plongeurs… On est le parent pauvre de la natation française », regrette Alexis Jandard, médaillé de bronze du tremplin synchronisé à 3 mètres lors des Mondiaux de Fukuoka (Japon), en juillet 2023. Au mois de mars, l’équipe de France s’était même retrouvée à sec après que la piscine de Montreuil-sous-Bois a fermé pour travaux. Or aucune autre piscine ne dispose d’équipement aux normes internationales apte à accueillir les Bleus. Un comble pour le pays hôte des prochains Jeux olympiques – du 26 juillet au 11 août. A titre de comparaison, Londres comptait une douzaine de plongeoirs couverts et aux normes avant les JO de 2012.

L’équipe de France enchaîne donc les voyages à Aix-la-Chapelle (Allemagne), structure la plus proche. Au-delà de la fatigue induite, « le manque de répétition des impacts dans l’eau est un désavantage », explique Loïs Szymczak, l’un des deux plongeurs de 10 mètres français. « Lorsque je fais trois saltos et demi en l’air, j’ai seulement des flashs de lumière et de couleurs qui me parviennent avant d’entrer dans l’eau à 60 km/h : il faut donc apprivoiser la peur et établir des repères, ce qui est difficile lorsque l’on ne plonge qu’une fois ou deux par semaine », poursuit-il.

Jade Gillet, vice-championne du monde par équipes mixtes en 2022, a préféré s’expatrier à Lausanne (Suisse). « C’est sûr que ce n’est pas l’idéal avant les Jeux, relève Noël Porcu, responsable du développement de la discipline au sein de la Fédération française de natation (FFN). On essaye de faire du cas par cas avec des athlètes envoyés en Suisse, en Australie, à Londres… »

« Difficile d’avoir voix au chapitre avec 400 licenciés »

Le plongeon tricolore pourrait trouver sa planche de salut dans le nouveau centre aquatique olympique, à Saint-Denis, dont la livraison est prévue en mars. « Un héritage exceptionnel ! Mais entre la préparation de la piscine pour les JO et les compétitions de natation synchronisée et de water-polo qui utilisent le même bassin, l’équipe de France n’y aura accès que deux semaines, fin mai. 100 % de la préparation aura été réalisée ailleurs », nuance M. Porcu.

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