Cinq pays se retrouvent à la lutte pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030, la France (avec les Alpes du Nord et du Sud), la Suisse, la Suède, les Etats-Unis ainsi que le Japon. Le processus de candidature a récemment été modifié, les villes sont maintenant en dialogue constant avec le Comité International Olympique (CIO).
De nouvelles périodes de dialogue
L’ancienne procédure était plus cadrée et sans doute plus claire pour les fans de sport. Les villes avaient une date butoir pour présenter un dossier au CIO. L’organe olympique se donnait plusieurs mois pour valider ou non les différents candidats. A partir de ce moment, les postulants ont un an pour convaincre le CIO. Des visites de ce dernier sont prévues dans chaque territoire concerné. Vient ensuite l’heure du vote des membres, excluant ceux de la nationalité de l’une des villes candidates. S’il n’y a pas de majorité absolue au premier tour, un second se tient dans la foulée. Ce dispositif de désignation tient jusqu’en 2019, année où Milan – Cortina d’Ampezzo a reçu l’organisation des JO 2026.
Pour ces Jeux Olympiques d’hiver 2030, il y a plusieurs phases de travail pour les potentiels candidats. La première phase est simple : dévoiler son intérêt. Ensuite, il est possible d’entrer dans la période de “dialogue continu” avec le CIO. Globalement, les discussions se multiplient sur la faisabilité d’organiser les Jeux, la vision olympique des aspirants, c’est le début de la structuration du dossier pour la localité concerné. La troisième phase se nomme le “dialogue ciblé”. Ce moment ressemble à la dernière ligne droite vers l’obtention des JO. Validation des sites, du budget, de la candidature, tout simplement. Durant toute cette période de dialogue, les villes candidates sont accompagnées par une commission permanente de futurs hôtes. Celle-ci est chargée “d’examiner, de suivre et d’encourager l’intérêt manifesté pour les Jeux Olympiques.” C’est elle qui va valider les dossiers pour permettre le vote final.
Un (double) vote sur terrain neutre
La date du vote est maintenant flexible et collaborative. Selon l’avancement des candidatures, le Comité International Olympique décidera du moment opportun pour désigner la ville organisatrice. Pour 2030, l’avenir est encore flou. Les postulants ne se bousculent pas et le CIO a reporté plus d’une fois la désignation. La cible est maintenant la 141e session du CIO prévue à Paris, en juillet 2024, juste avant les Jeux d’été. Une autre problématique se dégage, puisque si la France est candidate pour 2030, impossible que cela se passe dans la capitale française. Le lieu de désignation doit être neutre, soit en dehors d’un pays pouvant être organisateur. Cela repousserait le choix à fin 2024. La ville désignée aurait donc 5 ans et quelques mois pour préparer les JO. Un délai des plus courts comparé aux précédentes éditions. Un autre paramètre doit entrer en considération.
Lors du congrès de Mumbai, les 16 et 17 octobre prochain, le CIO pourrait choisir de remettre sur la table le double vote. C’est-à-dire que l’organe olympique a la possibilité de donner l’organisation des Jeux Olympiques 2030 et 2034 en même temps. Exactement comme pour Paris 2024 et Los Angeles 2028. Salt Lake City pousse pour cette solution. La cité basée dans l’Utah est prête à accueillir les JO en 2030 mais a sa préférence pour 2034. Elle verrait donc d’un bon œil ce double vote pour laisser l’Europe se disputer les Jeux dans 7 ans et se concentrer pour ceux prévus dans 11 ans.
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