Le 10 mars, la direction générale de la Santé indiquait à nos confrères du Parisien « avoir identifié une quarantaine de risques et menaces, dont une partie relève du risque infectieux ». Dengue, méningites, Covid ou encore intoxications alimentaires…, les risques sont nombreux et concernent autant les sportifs que les visiteurs.
Mais les Jeux olympiques et paralympiques de Paris risquent d’être aussi le point de départ d’une flambée épidémique d’infections sexuellement transmissibles (IST). C’est en tout cas ce qu’estiment les autorités sanitaires, qui alertent sur le phénomène. Lors de l’événement, parmi les risques infectieux « il y a ceux liés à la santé sexuelle », souligne Dominique Costagliola, directrice de recherche à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dans une note publiée le 4 mars par l’institut.
Un contexte de « rapports sexuels improvisés »
Alors que les autorités attendent environ 16 millions de touristes pendant la période des Jeux, l’enjeu de la propagation des infections sexuellement transmissibles devient sérieux. « Il n’est pas exclu que, dans ce contexte d’échanges, il y ait davantage de rapports sexuels improvisés et non protégés », explique l’Inserm.
Dans ce contexte d’échanges festifs, les services d’urgence et les centres de dépistage seront, de leur côté, plus sollicités que d’habitude. Depuis un an, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) recherche des volontaires « ayant un diplôme de médecine » pour soutenir le personnel médical dans les services hospitaliers.
Contactée par Le Point, la direction générale de la Santé (DGS) a déclaré que des dispositifs de prévention allaient être mis en place par Paris 2024 de manière à « fournir des préservatifs aux athlètes et un accès aux tests de dépistage via la polyclinique olympique ». Et, pour prévenir des risques en matière de santé sexuelle, l’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a prévu des actions de sensibilisation, d’information et d’orientation vers des structures de traitement et de dépistage, en plus des distributions de moyens de contraception pendant les Jeux olympiques et paralympiques.
Risques d’IST pendant les JO : un phénomène habituel ?
La propagation des infections sexuellement transmissibles avait déjà inquiété les autorités sanitaires japonaises lors des derniers Jeux olympiques de Tokyo. Mais ce fut aussi le cas en 2000, lors des Jeux olympiques de Sydney. Après les Jeux australiens, une étude avait été réalisée pour observer l’impact de l’événement sur la santé sexuelle, notamment sur l’augmentation des IST. « La proportion présentant des symptômes ou un contact connu avec une infection sexuellement transmissible (IST) était plus élevée pendant les Jeux, à hauteur de 29 % », avait conclu l’étude australienne.
Reste à savoir si la France connaîtra de la même façon une augmentation des transmissions d’infections sexuelles à la suite de ses Jeux olympiques.
Beaucoup de réponses sont livrées par cet article présenté par lejournaldeleconomie.info qui parle du thème « Actualité économique ». L’écrit de départ a été rendu de la façon la plus honnête qui soit. Vous avez l’occasion d’écrire en utilisant les coordonnées présentées sur notre site web afin d’indiquer des détails sur cet article parlant du thème « Actualité économique ». lejournaldeleconomie.info est un agrégateur d’information qui présente de nombreuses actualités publiées sur le net dont le sujet central est « Actualité économique ». Consultez notre site lejournaldeleconomie.info et nos réseaux sociaux dans le but d’être informé des nouvelles communications.