La période des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pourrait ne pas être épargnée par les grèves, bien au contraire. Certains syndicats souhaitent en effet profiter de cet événement sportif pour faire monter la pression et faire entendre leurs revendications. Voici selon franceinfo ce que l’on sait pour l’instant des possibles mouvements qui pourraient perturber les JO, prévus du 26 juillet au 8 septembre 2024.
Des transports dégradés ?
L’un des premiers secteurs concerné par ces potentielles grèves est celui des transports. Pour la RATP, le syndicat majoritaire CGT-RATP a déposé un préavis de grève jusqu’à la fin des Jeux paralympiques. Ce dernier couvre une période qui a commencé le 5 février dernier et qui se terminera le 9 septembre prochain. À travers ce préavis, la CGT espère pousser la direction à annoncer des augmentations salariales, et notamment des primes estivales.
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Côté SNCF, les syndicats envisagent également des grèves perlées d’ici au 26 juillet, date de lancement des JO. Ce mouvement a déjà commencé par une grève des contrôleurs organisée du 16 au 18 février, et devrait rapidement se poursuivre par une grève des aiguilleurs les 23 et 24 février. Là aussi, il a été demandé une amélioration des rémunérations et des conditions de travail. Dans les aéroports, le principal syndicat des contrôleurs aériens s’est quant à lui engagé à respecter une « trêve olympique » jusqu’au mois de septembre prochain.
Mobilisation des pompiers et des policiers
En parallèle, d’autres secteurs pourraient être touchés par les grèves. C’est le cas des pompiers, avec le syndicat Sud-Solidaires qui a déposé un préavis de grève sur toute la période des Jeux olympiques. S’il ne concerne pas les pompiers de Paris et Marseille, il touche ceux des départements du Nord, de la Gironde ou encore de la Loire-Atlantique, où des épreuves vont avoir lieu. Ici, c’est l’impossibilité de pouvoir prendre des vacances cet été qui a été dénoncée, alors que les charges de travail seraient déjà trop importantes.
Chez les fonctionnaires, des compensations ont également été demandées pour faire face aux difficultés engendrées par la tenue des Jeux olympiques en pleines vacances d’été. Matignon a évoqué des primes qui pourront aller jusqu’à 1 500 €, alors que les policiers mobilisés durant l’évènement pourront toucher entre 1 900 et 3 000 € de compensation. Un traitement qui est aussi réclamé par les douaniers. En parallèle, les policiers municipaux, en grève à Noël et au Nouvel an, pourraient faire grève juste avant les JO afin de demander une revalorisation.
Enfin, malgré l’existence d’une prime liée à la mobilisation durant les Jeux olympiques, Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, a appelé à une grève des urgentistes. Il demande davantage d’informations sur cette compensation qu’il veut égalitaire entre médecins et infirmiers. Derniers contestataires en date : les syndicats des travailleurs de la Tour Eiffel. En grève renouvelable depuis lundi 19 février, ces derniers ont déjà menacé de laisser le monument fermé pendant la période des Jeux olympiques s’ils n’obtenaient pas gain de cause.
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