On n’a pas tous les jours la chance d’admirer une championne du monde de trampoline dans ses œuvres. Une centaine de Rémois ont eu le privilège d’assister, mardi, au complexe sportif René-Tys, à l’entraînement de quatre trampolinistes britanniques, dans le cadre de leur préparation aux Jeux olympiques de Paris 2024. La « Team GB » (équipe de Grande-Bretagne) a en effet choisi Reims comme base arrière avant l’échéance parisienne pour ses athlètes engagés en natation, boxe, tennis de table et gymnastique. « Quand on a commencé à regarder les différents sites, on s’est dit que Reims était un bon endroit, explique Gary Short, l’entraîneur de l’équipe nationale de gymnastique de Grande-Bretagne. C’est assez proche de Paris, mais en même temps au calme. On va pouvoir s’imprégner de l’environnement français avant les Jeux olympiques. »
Après les nageurs, venus reconnaître l’UCPA Sport Station en juin dernier, puis les gymnastes, passés par René-Tys un mois plus tard, c’est donc l’équipe de trampoline qui est venue se familiariser avec les installations rémoises et la ville. Le gymnase René-Tys est apprécié, même s’il n’est logiquement pas du niveau du centre sportif national de Lilleshall, près de Birmingham, où les gymnastes britanniques ont leurs habitudes. « Ce n’est pas tout à fait comme là-bas, où on a une installation complète dédiée à la gymnastique, mais les équipements sont de très bonne qualité et la hauteur est bonne », analyse le sélectionneur national.
Sous ses yeux et ceux de son staff, équipé d’ordinateurs et de caméras, ses quatre athlètes commencent leur échauffement. D’abord au sol, puis sur la toile. Et la magie opère auprès du public, dont deux classes de CE1 de l’école élémentaire Général-Carré, inscrites par leur professeur. « C’est toujours très sympa de pouvoir montrer notre sport à des gens qui ne le connaissent pas forcément. Souvent, ils sont impressionnés par la hauteur de nos sauts et la complexité de nos figures. On espère inspirer les plus jeunes », livre Bryony Page, figure de proue de cette équipe britannique de gymnastique. À 33 ans, elle tentera de décrocher, à Paris, la seule médaille olympique qui manque à son riche palmarès : l’or. Titrée à domicile lors des Mondiaux de Birmingham en novembre dernier, l’athlète arrivera en France en pleine confiance : « Ce seront des Jeux olympiques très spéciaux, car ma famille n’avait pas pu venir à Rio (en 2016) et le public était interdit au Japon (en 2021). À Paris, il y aura mon compagnon, mes parents, mes frères et sœurs, mes neveux… »
Avant de rejoindre le village olympique, puis de disputer l’épreuve de trampoline le vendredi 2 août à l’Arena Bercy, Bryony Page reviendra à Reims, du 20 au 27 juillet, pour les ultimes réglages. « On va pouvoir se préparer tranquillement avant que ça devienne plus intense pendant la compétition, livre la championne, déjà fan de la cathédrale et de l’architecture française. J’ai de l’expérience, ce seront mes troisièmes Jeux, mais je serai quand même nerveuse et excitée. On aura un sas entre la maison et la compétition et c’est très important d’avoir une exposition graduelle à la pression pour ne pas être trop sous le choc en arrivant à Paris. »
Sa première sortie rémoise se fait devant un public déjà conquis. Ses sauts à six mètres de haut sont salués par des « oh ! », des « ah ! » et même des applaudissements. Dans trois mois, elle pourrait avoir les faveurs de quelques Rémois.
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