Paris 2024 : 11 ans après les Jeux de Londres, que reste-t-il du parc olympique

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Que restera-t-il des Jeux olympiques de Paris une fois l’événement terminé ? Alors que la cérémonie d’ouverture sur la Seine doit se tenir dans un an jour pour jour, franceinfo jette un oeil dans le rétro : l’occasion de traverser la Manche et d’observer ce qu’est devenu le parc olympique de Londres.

La fameuse dernière ligne droite : les JO de Paris entrent officiellement mercredi dans leur dernière année avant une cérémonie d’ouverture inédite sur la Seine. Si l’engouement se fait déjà ressentir, l’inquiétude aussi, notamment autour du coût et des retombées économiques de cet événement planétaire. Au Royaume-Uni, la ville de Londres a bien connu cet enthousiasme, en 2012, et a surtout profité d’accueillir les JO pour transformer une partie de l’est de la capitale.

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Sur l’ancien stade olympique est affiché le logo West Ham. Le club de football de la banlieue de Londres a élu domicile dans le parc de la Reine Élisabeth, l’équivalent de 226 hectares où l’on trouve cinq autres sites des JO de 2021, comme la piscine ou le vélodrome. Avant les Jeux, c’était une friche industrielle traversée par une voie ferrée jalonnée de pylônes électriques.

Pour autant, plus de 10 ans plus tard, les travaux ne sont pas finis et de nouveaux bâtiments sortent encore de terre : logements, bureaux, universités… Le projet n’était pas seulement olympique, dit Mark Camley, l’un des dirigeants de l’agence publique qui gère le site : « La clé était de penser à l’héritage dès le début. Le parc a toujours eu trois schémas directeurs. Celui des Jeux olympiques bien sûr, puis la transformation après les Jeux, et enfin le projet pour 2030 sur lequel nous travaillons maintenant. Sur toute cette zone, nous créons 40 000 emplois et 33 000 logements. »

Mark Camley est le directeur exécutif de l'exploitation du parcs et des sites olympiques de Londres 2012. (RICHARD PLACE / RADIOFRANCE) Mark Camley est le directeur exécutif de l'exploitation du parcs et des sites olympiques de Londres 2012. (RICHARD PLACE / RADIOFRANCE)

Ce secteur de Londres revit et prend donc de la valeur : tout s’est embelli…, mais pas démocratisé. Les logements sont devenus chers, ce qui a éloigné les moins fortunés.

Il y a aussi l’impact intangible, celui que plusieurs universitaires ont voulu mesurer après 2012. Le Dr Christian Krekel a participé à cette étude baptisée « Les effets des Jeux olympiques sur le bonheur ». Cette dernière confirme qu’effectivement, les habitants de Londres étaient plus heureux, « mais seulement de manière temporaire », souligne le spécialiste en sciences comportementales.

« Nous avons découvert une nette augmentation du bonheur chez les Londoniens comparés aux Parisiens et aux Berlinois pendant les Jeux olympiques, détaille-t-il. C’était clairement lié aux JO et particulièrement aux cérémonies d’ouverture et de clôture, mais cela ne dure qu’une centaine de jours après l’événement. »

Aujourd’hui, dans le parc olympique de Londres, s’est aussi installé un spectacle unique : les hologrammes du groupe Abba ont enchanté plus d’un million de spectateurs en un peu plus d’un an dans une salle construite spécialement. Le show se poursuit jusqu’en 2026.

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