Paris 2024 : le Mondial de rugby, une réussite qui n’est pas forcément transposable aux Jeux olympiques

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Avec le clap de fin sur l’Ovalie, vient l’heure des bilans. La Coupe du monde de rugby, qui s’est terminée samedi avec la victoire de l’Afrique du Sud, a accueilli quelque 2,3 millions de spectateurs dans les stades en France, et 1,4 million de personnes dans les fan-zones. Le tout, sans fausse note ou presque. Les ratés des débuts – notamment à Marseille et à Bordeaux – ont été vite corrigés et, l’événement, s’il n’a pas consacré le XV tricolore, aura été un succès populaire et une réussite organisationnelle et sécuritaire.

La compétition était scrutée de (très) près. Elle constituait, même si les autorités françaises s’en défendaient, le dernier test grandeur nature avant les Jeux olympiques (JO) de Paris à l’été 2024. L’erreur n’était pas permise. Le traumatisme de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022 est encore dans toutes les têtes.

« Il y a eu beaucoup d’échanges, de synergies avec les services de l’Etat qui vont servir aux JO », a insisté Jacques Rivoal, le patron de France 2023, au moment du bilan. Difficile toutefois de tirer des leçons de cette « répétition générale », tant les deux événements n’ont pas grand-chose de comparable. Le Mondial de rugby s’est déroulé de manière discontinue et étalée sur deux mois dans dix villes, quand il s’agira pour les JO d’organiser, en quinze jours et au quotidien, l’équivalent de trente-deux championnats du monde dans des sites pour la plupart concentrés à Paris et en Ile-de-France.

A neuf mois de la cérémonie d’ouverture olympique, qui donne des sueurs froides aux organisateurs depuis 2021, un constat, à défaut de leçons, s’impose : la France n’est pas (encore) prête, notamment concernant la sécurité et les transports.

Efforts à faire en matière de gestion des flux d’usagers

Le conflit entre Israël et le Hamas, qui embrase au-delà du Proche-Orient, oblige désormais à davantage d’exigence pour sécuriser le défilé des athlètes sur la Seine devant plusieurs centaines de milliers de spectateurs et des dizaines de chefs d’Etat. La France sait faire, elle l’a prouvé pour l’Euro 2016, quelques mois seulement après les attentats de Charlie Hebdo et du Bataclan.

La force publique devrait pouvoir répondre au défi sécuritaire, quitte à faire appel à l’armée, dont le volume sera officialisé en janvier, si la sécurité privée se révèle insuffisante pour protéger les sites de compétition. En témoignent les difficultés persistantes que rencontre le comité d’organisation pour conclure les appels d’offres avec les prestataires spécialisés.

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