Selon la Banque de France, l’économie bretonne ralentit mais ne cale pas

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La Banque de France vient de dévoiler les résultats de son enquête annuelle sur la conjoncture économique en Bretagne. Elle a porté sur les trois grands secteurs qui sont les moteurs de l’économie : l’industrie, les services et la construction. 955 entreprises représentant plus de 130 720 emplois ont répondu au questionnaire.

Cette enquête confirme que le ralentissement de l’économie bretonne observé depuis 2023 va se poursuivre en 2024. Le phénomène est national dans un contexte de reflux de l’inflation et de hausse des taux d’intérêt. Sans que l’on puisse parler de récession.

Après une hausse record de 14,5 % en 2022, le chiffre d’affaires des entreprises industrielles a continué à augmenter en 2023 en Bretagne, mais à un rythme moindre : 5,2 %. « L’automobile et la construction navale ont bien tiré l’activité, souligne Hervé Mattei, directeur régional de la Banque de France. C’est aussi le cas pour les entreprises fabriquant des équipements électriques ou électroniques. L’agroalimentaire s’en sort. »

Une baisse de l’emploi industriel attendu en 2024

Les prévisions pour 2024 sont moins optimistes. Elles tablent sur une augmentation de 1,6 % du chiffre d’affaires des industries mais une baisse de 0,5 % de l’emploi. « Cela ne veut pas dire que les effectifs vont diminuer. Mais, les contrats des intérimaires ne seront pas reconduits », observe Hervé Mattei. Avec une baisse prévisionnelle de 2 % de l’emploi, l’agroalimentaire risque d’être le secteur industriel le plus touché par la baisse d’activité cette année.

Les services représentent 50 % des entreprises et 50 % des emplois en Bretagne. Il s’agit d’activités essentielles telles que les transports, les services informatiques, les cabinets comptables, les bureaux d’études ou l’hôtellerie-restauration. En hausse de 4,5 % en 2023, leur chiffre d’affaires augmenterait encore de 3,5 % en 2024. Les effectifs devraient suivre et augmenter de 3 % en 2024, contre 4,8 % l’an dernier.

Un effet « Jeux olympiques » dans la construction

Troisième pilier de l’économie régionale, le secteur du bâtiment et des travaux publics a connu une année 2023 plutôt satisfaisante, malgré les difficultés des entreprises de gros œuvre. Le chiffre d’affaires a augmenté de 3,8 % et l’emploi de 4,6 %, davantage qu’en 2022.

« Cette hausse des effectifs peut découler de la nécessité d’exécuter des marchés liés aux Jeux olympiques », analyse Hervé Mattei. De même, cette échéance des Jeux olympiques explique sans doute, aussi, que l’investissement a augmenté de 25 % dans le secteur de la construction l’an passé.

Les perspectives sont moins riantes. On s’attend à un recul de l’activité dans le secteur de la construction en 2024. La baisse de chiffre d’affaires atteindrait 1,8 %, l’emploi diminuant de 0,4 %.

De manière générale, 2024 devrait marquer une pause dans les investissements des entreprises. L’étude de la Banque de France anticipe une baisse de 12,2 % dans l’industrie, de 24,6 % dans les services et de 5,7 % dans la construction.

Faut-il s’en inquiéter ? Ne dit-on pas que les investissements d’aujourd’hui sont les emplois de demain ? « Les entreprises ont fortement investi fin 2022 et début 2023, répond Hervé Mattei. On peut penser que les investissements vont reprendre en 2025. »

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