JO Paris 2024 – Programme et horaires du mercredi 24 juillet avec Antoine Dupont et les Bleus du foot de Thierry Henry

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 débutent officiellement le samedi 27 juillet, mais comme à l’accoutumée, il y aura deux journées d’épreuves prévues les mercredi 24 et jeudi 25 juillet. Les sports collectifs que sont le football et le rugby à sept ouvrent donc le bal de ces JO de Paris.

Ce sera l’occasion de suivre les débuts olympiques d’un certain Antoine Dupont. Le demi de mêlée de l’équipe de France et du Stade Toulousain s’est offert une parenthèse dans le « seven » pour vivre son rêve olympique.

En même temps : l’équipe de France de football, entraînée par Thierry Henry, débutera également ses Jeux dans la poule A face aux États-Unis au Vélodrome.

Le programme du Mercredi 24 juillet

15h00 – Football

Ouzbékistan – Espagne / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 1ère journée
Argentine – Maroc / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 1ère journée

15h30 – Rugby à sept

Australie – Samoa / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 1ère journée

16h00 – Rugby à sept

Argentine – Kenya / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 1ère journée

16h30 – Rugby à sept

France – États-Unis / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 1ère journée

17h00 – Rugby à sept

Fidji – Uruguay / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 1ère journée

17h00 – Football

Egypte – République Dominicaine / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 1ère journée
Guinée / Nouvelle-Zélande / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 1ère journée

17h30 – Rugby à sept

Irlande – Afrique du Sud / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 1ère journée

18h00 – Rugby à sept

Nouvelle-Zélande – Japon / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 1ère journée

19h00 – Rugby à sept

Australie – Kenya / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 2e journée

19h00 – Football

Japon – Paraguay / Hommes – Phase de groupes : Poule D, 1ère journée
Irak – Ukraine / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 1ère journée

19h30 – Rugby à sept

Argentine – Samoa / Hommes – Phase de groupes : Poule B, 2e journée

20h00 – Rugby à sept

France – Uruguay / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 2e journée

20h30 – Rugby à sept

Fidji – États-Unis / Hommes – Phase de groupes : Poule C, 2e journée

21h00 – Rugby à sept

Irlande – Japon / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 2e journée

21h00 – Football

Mali – Israël / Hommes – Phase de groupes : Poule D, 1ère journée

France – États-Unis / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 1ère journée

21h30 – Rugby à sept

Nouvelle-Zélande – Afrique du Sud / Hommes – Phase de groupes : Poule A, 2e journée

Médailles

Pas de médailles décernées le mercredi 24 juillet.

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Thierry Henry

Crédit: AFP

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La ville de California Forever Future dans le comté de Solano est suspendue

Le plan East Solano, une proposition de communauté urbaine accessible à pied dans un coin rural de la région de la baie de San Francisco, a attisé la tension, la peur et la méfiance chez certains voisins.

Bibliographie :

L’Économie politique et la justice/1.,Référence litéraire de cet ouvrage. Disponible à l’achat sur les plateformes Amazon, Fnac, Cultura ….

Résultats badminton double aux Jeux olympiques de Paris 2024

En tout, 32 sports composent le programme des Jeux olympiques de Paris 2024. Chaque sport est associé à « sa » fédération internationale, et au sein d’un sport, plusieurs disciplines peuvent coexister – comme le cyclisme sur route, le BMX, le VTT et le cyclisme sur piste pour le cyclisme. Les JO 2024 auront donc 43 différentes disciplines à leur menu, dont voici la liste : athlétisme, aviron, badminton, basket-ball à 5, basket 3×3, boxe, breakdance, canoë-kayak course en ligne, canoë-kayak slalom, BMX, VTT, cyclisme sur piste, cyclisme sur route, équitation, escalade, escrime, football, golf, gymnastique artistique, gymnastique rythmique, trampoline, haltérophilie, handball, hockey sur gazon, judo, lutte, natation, natation artistique, plongeon, water-polo, pentathlon moderne, rugby à 7, skateboard, surf, taekwondo, tennis, tennis de table, tir, tir à l’arc, triathlon, voile, beach-volley, volley-ball. Et au total, 329 différentes épreuves (femmes, hommes ou mixtes) auront lieu.

« Comme leur nom l’indique, les Jeux olympiques de Paris 2024 se déroulent dans la capitale française, Paris, et en Ile-de-France. Mais également à Lille (basket et handball), Châteauroux (tir), Lyon, Nantes, Bordeaux, Saint-Etienne, Nice (football), Marseille (football et voile) et Teahupoo à Tahiti (surf).
A Paris, les compétitions ont lieu à l’arena Porte de la Chapelle (gymnastique rythmique et sportive badminton), au stade Roland-Garros (boxe et tennis), au Parc des Princes (football), au Pont d’Iéna – Trocadéro (marche et cyclisme sur route), au stade Tour Eiffel (beach-volley), au Grand Palais éphémère de l’arena Champ-de-Mars (judo et lutte), au pont Alexandre III (triathlon, natation en eau libre, cyclisme sur route et marathon), arena Paris Sud, au palais des expositions de la porte de Versailles (tennis de table, volley-ball, handball, haltérophilie), aux Invalides (tir à l’arc), au Grand Palais (escrime et taekwondo), place de la Concorde (breaking, skateboard, BMX et basket 3×3), et à l’arena Bercy (gymnastique artistique, basket-ball et trampoline).
Dans le reste de l’Ile-de-France, les lieux des compétitions sont le stade Yves-du-Manoir de Colombes (hockey sur gazon), la Paris la Défense arena de Nanterre (natation et water-polo), le centre aquatique de Saint-Denis (water-polo, plongeon et natation synchronisée), l’arena Paris Nord de Villepinte (boxe et pentathlon moderne), le site d’escalade du Bourget (escalade), le Stade de France de Saint-Denis (athlétisme et rugby à VII), le château de Versailles (équitation et pentathlon moderne), le golf national de Guyancourt (golf), le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines (BMX et cyclisme sur piste), la colline d’Elancourt, entre Elancourt et Trappes (VTT), et la base nautique de Vaires-sur-Marne (canoë-kayak et aviron). »

En France, les JO de Paris 2024 sont diffusés en clair sur les chaînes de France télévisions (France 2, France 3 et France 4), ainsi que sur une chaîne numérique France.tv Paris 2024. Eurosport diffuse également toutes les compétitions des Jeux olympiques sur ses différentes chaînes (de Eurosport 1 à Eurosport 9) ainsi que sur sa plateforme numérique.

Symbole des Jeux olympiques, les cinq anneaux entrelacés sont exposés à chaque édition des JO sur un monument emblématique de la ville hôte – la tour Eiffel, pour Paris 2024. Si les anneaux représentent les cinq continents unis par l’olympisme, les six couleurs (bleu, noir, rouge, jaune, vert et le blanc de l’arrière-plan du drapeau olympique initial, ébauché par Pierre de Coubertin) représentent, elles, toutes les nations – car au moins une de ces couleurs était présente sur le drapeau de tous les pays participant aux JO lors de la création du drapeau.

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Jeux Olympiques 2024 : Céline Dion à Paris, les premières images de la star dans la capitale dévoilées

Céline Dion est arrivée à Paris, ce mardi 23 juillet 2024, trois jours avant la cérémonie de lancement des Jeux Olympiques. Une arrivée de star pour la diva québécoise, attendue par ses fans devant son hôtel.

J-3. Après des années de préparation, les JO 2024 démarreront enfin, ce vendredi 26 juillet 2024, à Paris. Un événement très attendu par les Français mais également par de nombreux touristes, venus en masse pour assister à ces Jeux historiques. Pour l’occasion, Anne Hidalgo s’était lancée un défi, nager dans la Seine, assainie pour les épreuves nautiques. La maire de Paris a tenu son pari le mercredi 17 juillet, soit quatre jours après la baignade d’Amélie Oudéa-Castéra.

Dans une vidéo publiée sur Instagram, la ministre des Sports a par la suite tenu à rassurer les Français sur son état de santé. « Ça ne vous a pas échappé, j’ai plongé dans la Seine le week-end dernier et vous êtes nombreux à vous être inquiétés pour ma santé« , a-t-elle lancé. Puis d’ajouter : « Alors je vous dis, tout va bien. Zéro effet secondaire, pas de séquelle non plus de la petite glissade à l’entrée dans l’eau. Bref, l’expérience était géniale« . Après une immense polémique lancée par Emmanuel Macron, qui avait évoqué Aya Nakamura pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture, c’est bien la chanteuse de 29 ans qui a été choisie pour cet événement historique.

Céline Dion, la superstar est arrivée à Paris pour les JO

L’interprète de Djadja ne sera pas la seule à monter sur la scène des JO, puisqu’Yseult et Céline Dion ont également été choisies. Ce mardi 23 juillet 2024, la chanteuse québécoise a posé ses valises à Paris, à trois jours du lancement des JO. Céline Dion, qui limite radicalement ses sorties depuis qu’elle a officialisé sa maladie, a été aperçue devant son hôtel, à la capitale, entourée d’un large service de sécurité. Plus naturelle que jamais, la chanteuse québécoise a pris le temps de poser pour quelques selfies avec les fans qui l’attendaient. Sur les images, on peut aussi apercevoir son fils aîné, René-Charles, jamais très loin de sa mère, casquette et lunettes de soleil vissées sur le nez. Comme toujours avec Céline Dion, ses sorties sont une affaire de famille !

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Les femmes qui ont changé l’histoire des Jeux olympiques

The ConversationAlors que le Comité international olympique s’enorgueillit pour la première fois de la parité entre sportives et sportifs, la chemin a été long pour atteindre cette étape. Si les femmes ont été admises lors de la deuxième olympiade de 1900 à Paris, elles ne représentaient que 2,2 % des sportifs. Lors des jeux de Londres en 1948, le taux de participation féminine n’était que de 9,5 % et n’atteignait que 14,2 % à Mexico en 1968. Malgré cette faible représentativité, certaines sportives ont porté loin, haut et fort les couleurscouleurs des femmes et contribué non seulement à la reconnaissance du sport féminin mais aussi à cette marche vers la parité.

Fanny Blankers-Koen

Les Jeux olympiques de Londres de 1948 sont connus sous le nom de « jeux de l’austérité ». Dans une Europe en pleine reconstruction, ils pallient ceux reportés en 1940 et 1944 en raison du conflit mondial. Pour cette première édition d’après-guerre, journalistes et observateurs se demandent qui sera le roi des jeux, à l’instar de la « panthère noire » Jesse Owens, auteur d’un magistral quadruplé en or (100m, 200m, saut en longueur et relais 4 x 100 m avec l’équipe américaine) à Berlin en 1936.

Mais en réalité, les jeux de Londres consacrent l’apparition d’une reine : l’athlète hollandaise Fanny Blankers-Koen.

Rappelons que les épreuves olympiques d’athlétisme n’ont été ouvertes aux femmes, contre la volonté de Pierre de Coubertin, qu’en 1928. À Londres, Fanny Blankers-Koen profite d’une extension du programme féminin pour égaler la performance de Jesse Owens, en s’adjugeant elle aussi quatre titres : le 200 m, le 100 m, le 80 m haieshaies ainsi que le relais 4 x 100 m en compagnie de ses coéquipières néerlandaises.

En 1948, elle est déjà une athlète accomplie qui a été championne des Pays-Bas de pentathlon en 1937 et qui, à seulement 18 ans, a couru aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. Son exploit de 1948 est d’autant plus significatif qu’elle a dû, avant de le mener à bien, affronter des réticences sociales et morales. En effet, âgée de 32 ans et mère de deux enfants, de nombreux détracteurs lui reprochent d’oser participer.

À leurs yeuxyeux, elle ferait mieux de s’occuper de son foyer plutôt que de s’exhiber en short à un âge jugé canonique pour une sportive des années 1940. Elle reçoit de nombreuses lettres qui l’enjoignent de s’adonner à ses tâches ménagères plutôt qu’à la course… C’est son entraîneur et mari qui prend sa défense en révélant qu’elle est aussi une excellente mère et épouse, qui remplit à la perfection son rôle de femme au foyer tout en s’adonnant quotidiennement à ses entraînements sportifs.

Malgré cette intervention louable, il est aisé d’y percevoir la place assignée aux femmes dans la société occidentale de l’immédiat après-guerre (une place qu’elle conserve encore malheureusement trop souvent aujourd’hui) : dans l’imaginaire collectif, elle est reléguée aux travaux domestiques et à l’éducation des enfants…

Solidaire, son mari la dissuade de quitter Londres après son premier titre obtenu sur 100 m, alors qu’elle souhaite rentrer aux Pays-Bas pour retrouver ses enfants au plus vite. En la convainquant de poursuivre son séjour olympique, il lui offre l’opportunité de glaner des médailles d’or supplémentaires. Elle aurait même pu en engranger une autre, mais elle doit renoncer à s’aligner sur l’épreuve du saut en longueur, car les horaires de la qualification se télescopent avec ceux du 80 mètres haies.

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L’incroyable domination de Fanny Blankers-Koen — Records olympiques. © Olympics 

Malheureusement, comme c’est encore le cas avec la plupart des sportives féminines, la presse se focalise bien davantage sur ses caractéristiques de femme au foyer ainsi que sur son âge plutôt que sur ses exploits sportifs, elle qui a détenu des records du monde aussi bien en sprint qu’en saut en longueur, en hauteur ou au pentathlon.

Elle est donc surnommée de façon condescendante « la ménagère volante », un titre parfois transformé de façon plus laudative en « la Hollandaise volante ». Elle-même est restée modeste par rapport à ses accomplissements, s’étonnant que les gens fassent autant d’histoires autour de ses prétendus exploits, alors qu’elle avait « simplement » couru vite. Autres temps autres mœurs, ses quatre médailles d’or lui valent de recevoir, en guise de récompense par la ville d’Amsterdam reconnaissante, une bicyclette !

Mais son héritage n’est pas là. Sans doute pour l’une des premières fois dans l’histoire du sport moderne, une femme est capable de remplir auprès de certaines jeunes filles une fonction de role model, au sens anglo-saxon du terme, qui les inspire dans leur vocation de futures sportives.

D’autre part, elle émarge au rang de ces sportives exceptionnelles qui ont permis de combattre le mythe de la femme limitée par son genre, à tel point qu’elle a été élue plus grande athlète du XXe siècle par la fédération internationale d’athlétisme en 1999.

Micheline Ostermeyer

À Londres, une autre athlète se met en valeur et prouve que les qualités sportives peuvent faire bon ménage avec la virtuosité artistique. La Française Micheline Ostermeyer remporte deux titres olympiques au lancer de disque et au lancer de poids, assortis d’une médaille de bronze en saut en hauteur.

Mais ce qui éveille l’intérêt des spectateurs, c’est que cette championne est aussi une pianiste classique de renommée internationale.

Elle émerveille d’ailleurs la presse internationale en donnant un récital au Royal Albert Hall le soir de sa seconde médaille olympique au lancer de poids, en interprétant notamment des œuvres de Beethoven.

Micheline n’a débuté l’athlétisme qu’à l’âge de 18 ans, en Tunisie où ses parents se sont retirés lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle manifeste très tôt des dispositions pour ce sport, excellant, tout comme Fanny Blankers-Koen, dans plusieurs spécialités différentes. Cependant, elle ne consacre que deux séances d’entraînement par semaine à la pratique de l’athlétisme, alors qu’elle s’adonne au piano quotidiennement durant cinq heures ! De retour en France à la Libération, elle est la première athlète féminine à intégrer l’Institut national des sports (INS) où elle prépare les Jeux olympiques. Même dans ce lieu prestigieux, elle ne consacre que deux heures par jour à la pratique de l’athlétisme, tout en préservant ses cinq heures quotidiennes de piano.

Elle ne s’essaie au lancer de disque que quelques semaines avant les jeux de Londres, mais en raison des capacités motrices qu’elle a développées dans d’autres spécialités athlétiques, elle assimile très rapidement le mouvementmouvement de la voltevolte propre au disque et parvient à se qualifier pour l’Olympiade. Elle remporte d’ailleurs la toute première médaille d’or de la compétition, puisque le lancer de disque débute le programme olympique. Cependant, même si la presse française célèbre ce titre, elle le fait de manière beaucoup plus mesurée que pour les accomplissements pourtant moindres des hommes.

En termes de surface médiatique, les exploits de Micheline Ostermeyer occupent bien moins de place que la médaille d’argentargent d’Alain Mimoun au 10 000 mètres ou que la qualification du nageur Alex Jany pour la finale du 100 mètres nage libre lors de laquelle il ne finira qu’à la cinquième place.

La trajectoire de cette sportive est atypique. Elle symbolise une forme d’avancée de la pratique féminine, dans la mesure où Micheline Ostermeyer, par sa visibilité lors d’un évènement international, participe à la promotion de la pratique féminine du sport, ainsi qu’à celle du droit des femmes dans une société où ses compatriotes françaises n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1944.

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Micheline Ostermeyer. © Nilsondm

Pourtant, Micheline Ostermeyer a toujours considéré son excellence athlétique comme complémentaire de son art véritable, la musique.

Après quelques titres supplémentaires de championne de France et quelques médailles aux championnats d’Europe, elle décide d’arrêter sa carrière suite à plusieurs blessures contractées en 1951. En effet, elle considère que l’athlétisme peut désormais nuire à sa carrière de concertiste. De surcroît, sa trajectoire d’athlète a porté préjudice à sa réputation de musicienne, dans un milieu musical élitiste au sein duquel elle a parfois dû justifier sa pratique sportive. Mais cette même année 1951, c’est en toute conscience qu’elle donne une série de conférences sur la place des femmes dans le sport sous l’égide de la toute jeune Association internationale pour le sport et l’éducation physiquephysique des femmes et des filles.

Christine Caron

En 1964, Christine Caron, surnommée Kiki par la presse sportive, est une nageuse accomplie. À l’âge de 16 ans, elle est devenue recordwoman du monde du 100 mètres dosdos sous l’égide de son entraîneur et mentor, Suzanne Berlioux.

Cet exploit n’est que le couronnement momentané d’une carrière émaillée de victoires en France comme à l’étranger, notamment en dos crawlé. Christine Caron devient une véritable star des sixties au même titre que les idoles féminines de la jeunesse comme Sheila, Sylvie Vartan et autres Françoise Hardy. Il est vrai que selon les journalistes, sa plastiqueplastique avantageuse et son minois affichés en une des journaux contribuent à en faire une égérie après la multiplication de ses exploits, surtout à une époque où le sport français cherche des succès dans la plupart des disciplines et où l’édition précédente des Jeux olympiques de Rome en 1960 s’est soldée par une humiliation française à la face du monde : cinq médailles seulement obtenues par les représentants hexagonaux, dont aucune en or.

C’est en grande favorite qu’elle se présente au départ du 100 mètres dos à Tokyo. Hélas, elle ne conquiert que l’argent, sans démériter puisqu’elle bat sa meilleure performance. Mais sa rivale américaine Cathy Ferguson parvient à surpasser son temps et à ravir l’or olympique. La presse célèbre néanmoins cette belle médaille, même si Christine Caron éprouve le sentiment que les journalistes font la fine bouche parce qu’elle n’a pas réussi à devenir championne olympique.

La jeune fille poursuit ensuite une carrière fulgurante, allant jusqu’à remporter les championnats nationaux des États-Unis, d’Australie ou du Japon entre 1965 et 1967, à une époque où les championnats du monde de natation n’existent pas encore. Mais à l’approche des Jeux olympiques de 1968, elle se sépare de son entraîneur Suzanne Berlioux qui faisait office de chaperon.

À bientôt 20 ans, Christine éprouve le besoin de vivre désormais sa vie de jeune femme, d’échapper à cette tutelle oppressante, même si elle conserve une excellente image de celle qui l’a amenée au sommet. Elle se qualifie pour les Jeux olympiques de Mexico malgré des performances en baisse. Elle a perdu la motivation et se demande s’il est opportun de se rendre au Mexique pour simplement faire de la figuration, d’autant que les entraînements bi-quotidiens lui pèsent.

Mais survient une opportunité qu’elle ne refuse pas : le comité olympique national lui propose d’être le porteporte-drapeau de la délégation française pour la cérémonie d’ouverture à Mexico. C’est la première fois en France qu’une femme est sollicitée pour remplir cette fonction. Sa popularité doublée de sa visibilité médiatique ont sans doute dicté ce choix. Choix qui ne va d’ailleurs pas sans provoquer des remous au sein des instances du sport français, voire de certains sportifs hommes qui s’indignent de ce qu’une sportive soit mandatée pour cet honneur.

À leurs yeux, le porte-drapeau ne saurait être qu’un sportif accompli, donc un homme. Malgré ces quelques récriminations, c’est fièrement que Christine Caron défile en tête de la délégation française, portant haut les couleurs tricolores. Comme elle le subodorait, ses performances déclinantes ne lui permettent pas de se qualifier pour la finale du 100 mètres dos. Mais elle garde de cette cérémonie d’ouverture un souvenir inoubliable. C’est aussi parce qu’en dépit des son intention initiale, elle a accepté de disputer les Jeux olympiques de Mexico pour remplir ce rôle de porte-drapeau que Christine Caron mérite d’être célébrée en tant qu’avocate de la cause des femmes.

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Christine Caron, les souvenirs d’une icôneicône. © Le Journal du Centre

Malgré les réticences de nombreux hommes du mouvement sportif à la voir marcher en tête de la délégation tricolore, dans un contexte où les femmes sont encore peu représentées dans le sport français comme international.

Christine Caron a fait le choix de visibiliser ces dernières.

Colette Besson

En termes de performances sportives, c’est sur la piste d’athlétisme que Colette Besson reprend le flambeau olympique lors de l’édition de 1968. Si Christine Caron porte haut le drapeau français, Colette Besson crée une surprise monumentale en remportant la médaille d’or olympique sur 400 mètres. En 1968, elle est certes une athlète confirmée en France, mais comme beaucoup de femmes, elle reste inconnue des journalistes spécialisés, à tel point que les commentateurs de la télévision semblent la découvrir après sa victoire de Mexico.

Cette victoire, elle la doit à son abnégation. Colette Besson a été évincée de l’équipe de France en 1966 en raison d’un conflit entre son entraîneur et les responsables de la sélection nationale, des hommes évidemment. Victime collatérale de règlements de compte, cette injustice décuple sa volonté de revanche.

En 1968, c’est le contexte social délétère qui participe à sa réussite. Mettant à profit les grèves qui paralysent la France, elle part s’entraîner en altitude à plus de 2 200 mètres, à Font-Romeu, pour s’acclimater à l’altitude similaire qui l’attend à Mexico. Elle dort sous tente au camping municipal et s’entraîne cinq fois par jour.

Mais contrairement à ses rivales, qui ne bénéficient au mieux que de deux ou trois semaines de préparation en altitude, c’est durant quatre mois que Colette Besson peaufine sa préparation. À Mexico, son entraîneur Yves Durand Saint-Omer est déclaré persona non grata par la Fédération française d’athlétisme, parce que ses méthodes ne correspondent pas à celles utilisées par les entraîneurs nationaux. Mais Colette Besson refuse de s’en séparer. Aussi son entraîneur se paie-t-il son voyage et ses entrées au stade sur ses deniers personnels pour pouvoir soutenir son élève.

Colette Besson est à nouveau menacée d’être exclue des épreuves quelques jours seulement avant le début des Jeux par le directeur technique national de la fédération nationale d’athlétisme, Robert Bobin, qui veut régler ses comptes avec Durand Saint-Omer, coupable d’avoir critiqué les méthodes de la fédération. Colette Besson ne doit son salut qu’à l’intervention du colonel Crespin, directeur de la préparation olympique], qui affectionne la jeune athlète.

Même si elle ne fait absolument pas partie des favorites, elle franchit alors successivement les différentes étapes de qualification avant de s’imposer en finale devant l’anglaise Lilian Board alors qu’elle n’était que cinquième à l’entrée de la ligne droite. Elle devient alors, selon les propos du légendaire journaliste Antoine Blondin, « la petite fiancée de la France ». Elle n’est que la deuxième athlète française, après Micheline Ostermeyer, à ramener une médaille d’or.

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Colette Besson, au 400 mètres, à Mexico 1968. © RTS – Radio Télévision Suisse

Mais comme elle le reconnaît elle-même, la médiatisation qu’elle rencontre en 1968 est bien inférieure à celle des hommes, y compris ceux qui ne remportent pas de médaille. Après cet exploit, sans jamais plus tutoyer de tels sommets, Colette Besson obtiendra de nombreux titres et médailles au niveau national et international, avant de poursuivre une carrière où elle enseigne et promeut inlassablement le sport et l’athlétisme en particulier. Son exploit de Mexico a ceci d’exceptionnel qu’elle a forgé son succès quasiment seule, uniquement assistée par son entraîneur et en dehors des structures fédérales. C’est une femme qui a su résister aux diktats imposés par la fédération d’athlétisme et a décidé de suivre sa propre voie.

En définitive, le portrait de ces quatre olympiennes doit nous rappeler les obstacles qu’elles ont dû affronter dans leur chemin vers le succès et nous faire prendre conscience de leur difficulté à être reconnues en tant que sportives.

Si la situation s’est heureusement améliorée depuis 1948, il n’en reste pas moins que le chemin à parcourir pour les sportives demeure encore semé d’embûches. Comme le dit la sociologue Christine Mennesson, souvent les sportives ne sont pas les plus féministes. En effet, socialisées souvent précocement dans le milieu sportif majoritairement masculin, elles intériorisent la conception essentialiste des catégories de genre. Déjà satisfaites de leur parcours, elles rechignent à réclamer une égalité de traitement avec leurs homologues masculins.

Il n’empêche que par leur volontarisme, leur courage et leur abnégation, chacune de ces quatre médaillées olympiques, même sans en avoir forcément une conscience aiguë, a fait avancer la cause des femmes, et ce lors de décennies durant lesquelles les territoires du sport de haut niveau leur restaient souvent inaccessibles.

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Le départ de Biden ne change pas nos scénarios électoraux


Le départ de Biden ne change rien à nos scénarios électoraux | Oxford Economics







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Note d’information sur la recherche
| 22 juillet 2024

La décision du président Joe Biden de se retirer des élections ne justifie aucun changement immédiat dans nos scénarios électoraux ni dans les politiques que nous prévoyons que les démocrates poursuivraient s’ils devaient gagner en novembre.

Ce que vous apprendrez :

  • Les démocrates doivent désigner leur candidat lors de la convention nationale qui aura lieu dans moins d’un mois. Les chances semblent être largement en faveur de la vice-présidente Kamala Harris comme nouvelle candidate démocrate, car plusieurs adversaires potentiels à la nomination ont publiquement déclaré qu’ils ne le feraient pas, tandis que certains démocrates sont favorables à un processus plus ouvert. L’incertitude demeure, car certains démocrates de premier plan ont exprimé leur soutien à une « mini-primaire ».
  • Nous mettrons à jour nos modèles électoraux cette semaine, mais les développements des dernières semaines indiquent une augmentation de l’avance de Trump. L’échantillon du modèle inclut les élections où le président sortant ne s’est pas présenté à la réélection. Dans ces cas, le taux d’approbation du président était un bon indicateur du sentiment des électeurs envers son parti et, par extension, envers le candidat présidentiel de ce parti. Dans cette élection, ce facteur ne joue pas en faveur des démocrates.
  • Nous n’apporterons pas non plus de modifications immédiates à nos prévisions de base concernant la croissance du PIB, le marché du travail, l’inflation ou la politique monétaire pour le reste de l’année. Mais les conditions des marchés financiers sont une inconnue. Les fondamentaux sont ce qui compte le plus pour les marchés financiers et l’économie, mais l’incertitude entourant les candidats à la présidence pourrait peser sur le sentiment à l’approche des premières élections primaires présidentielles. Cette élection pourrait toutefois être différente.
Le départ de Biden ne change pas nos scénarios électoraux

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Les Jeux olympiques, un combat féministe

Des premiers Jeux olympiques à ceux de 2024, la compétition a évolué au rythme des luttes féministes. Un combat porté par des pionnières et des athlètes qui va au-delà de la recherche de la parité.

Au lendemain de l’épreuve du marathon des premiers Jeux olympiques modernes à Athènes, Stamáta Revíthi court seule, sur le même parcours. Aux portes du stade d’arrivée, on l’empêche de franchir les portes et de boucler ses 42 km. Comme pour l’épreuve officielle, la participation de cette coureuse de fond grecque est refusée parce qu’elle est une femme. 

« Une petite Olympiade femelle à côté de la grande Olympiade mâle. Où serait l’intérêt ? » Des mots directement écrits par Pierre de Coubertin dans La Revue olympique de juillet 1912. Le baron français à l’initiative des JO modernes y réaffirmait sa conception de l’olympisme par « l’exaltation solennelle et périodique de l’athlétisme mâle avec l’internationalisme pour base, la loyauté pour moyen, l’art pour cadre et l’applaudissement féminin pour récompense. » Une autre époque. 

Mais dès les Jeux de 1900 à Paris et lors des olympiades suivantes, quelques dizaines de femmes participent tout de même à des épreuves bien déterminées. Tennis, tir à l’arc, croquet, etc. Des pratiques très liées aux loisirs de la bourgeoisie et dont l’objectif premier était d’être « suffisamment douces pour ne pas entraver le corps dans sa mission de reproduction », explique Marion Philippe, maître de conférences en STAPS à l’université Gustave Eiffel de Marne-la-Vallée.

Alice Milliat, pionnière

Arrive la Première Guerre mondiale où les femmes assurent toutes les activités agricoles, industrielles et contribuent à fournir denrées et munitions aux combattants. « Au sortir de la guerre, elles veulent donc s’inscrire dans la société de manière à peu près égalitaire avec les hommes, notamment sur les pratiques de loisirs », raconte Marion Philippe. « C’est la grande époque des années 20. […] Des associations se créent pour développer la pratique sportive dans tous les sports, comme le football, ou l’athlétisme ». Une figure va progressivement sortir de la mêlée pour ouvrir aux femmes le droit de participer pleinement aux Jeux olympiques : Alice Milliat.

Alice Milliat pratique l’aviron au club parisien Femina Sport, dont elle prendra la présidence en 1915, amorçant son engagement pour la pratique sportive féminine. Crédits : Agence Rol – BnF.
 

Dès 1919, cette avironneuse engagée dans la Fédération des sociétés féminines sportives de France demande au Comité international olympique (CIO) d’ouvrir aux femmes les épreuves d’athlétisme aux Jeux de 1920. Face au refus du baron de Coubertin, et à la suite d’un meeting d’éducation physique féminin internationale qu’elle organise à Monte-Carlo, Alice Milliat et sa nouvelle Fédération sportive féminine internationale organisent les premières olympiades féminines. 

« Au début, elle les appelle les Jeux olympiques féminins, mais on lui interdit d’utiliser cette appellation », continue Marion Philippe.  Ces « Jeux mondiaux » commencent ainsi en 1921 et auront lieu périodiquement jusqu’en 1936.

Parallèlement, en 1926, alors que le baron ne préside plus le CIO, Alice Milliat réussit à convaincre le président de la Fédération internationale d’athlétisme de permettre aux femmes de participer à ces épreuves aux Jeux d’Amsterdam en 1928.

Cette avancée va cependant être bouleversée en une épreuve : celle du 800 mètres. Alors que 277 femmes participent aux Jeux – un record depuis leur création, mais loin de la parité face aux 2.600 hommes présents – cette course est jugée par la presse comme un « spectacle affligeant ». La gagnante, l’Allemande Lina Radke qui décroche de surcroit un deuxième record du monde en 2’16″8, est rabaissée et humiliée par les médias présents, qui lui reprochent d’avoir gagné « sans grâce » face à de « pauvres femmes », incapables d’atteindre le niveau requis, « de par leur constitution fragile et leur manque d’entraînement. »

Il n’en fallait pas plus au CIO pour rétropédaler et interdire à nouveau aux femmes de participer aux épreuves d’athlétisme supérieures au 200 mètres. Le 800 mètres féminin ne sera rouvert qu’en 1960… 

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L’accès des femmes à d’autres sports olympiques a donc été très lent et semé d’embûches. Il n’atteint d’ailleurs une parité totale qu’à partir des années 2000 ! Et Marion Philippe analyse ce mouvement d’inclusion des femmes aux Jeux olympiques aussi comme une « prise de contrôle du sport au féminin par les hommes » qui incluent progressivement la pratique féminine dans leurs fédérations à partir des années 1930, mais pour se mettre à « réfléchir pour les femmes à la manière dont elles doivent se servir de leur corps. On revient donc […] à l’enjeu de rappeler que l’objectif du corps féminin, c’est de faire des enfants. »

Dégenrer les Jeux ? Dérangeant…

Mais les différentes vagues féministes, pour l’obtention du droit de vote dans les années 1940, la libération du corps entre les années 1950 et 1970, puis les lois Veil, vont permettre aussi aux femmes de s’émanciper des codes sociaux de l’époque. Ce qui se ressent dans la pratique sportive et aux JO, où le nombre d’épreuves féminines ou mixtes augmente après les années 1980. Et aujourd’hui ?

La pratique [sportive] semble désormais plus pesante pour un homme que pour une femme

Marion Philippe

Certains sports, perçus comme féminins, sont inaccessibles aux hommes en compétition. Une preuve ? Ils ne peuvent participer aux épreuves de natation artistique que depuis les Jeux de 2024. Et seulement en duo mixte. « Comme ce sont des hommes qui ont installé cette espèce de contrôle genré des pratiques, d’autres se retrouvent aujourd’hui à ne plus pouvoir faire ce qu’ils veulent sous prétexte d’être catégorisé », explique l’universitaire. 

Ces catégories femmes-hommes pourraient-elles finalement s’estomper dans le sport ? Au-delà de considérations de capacités physiques souvent stéréotypées et scientifiquement contestées, des situations spécifiques se médiatisent. Par exemple, des athlètes ayant naturellement un taux d’hormones supérieur à la moyenne et qui vont devoir respecter des conditions strictes voire dangereuses pour leur santé afin de pouvoir participer aux Jeux olympiques (ou tout autre épreuve sportive de haut niveau) dans l’une ou l’autre catégorie. Caster Semenya, Aminatou Seyni, Margaret Wambui, Christine Mboma, etc. les exemples ne manquent pas. Il en va de même pour les athlètes trans ou non-binaires comme Alana Smith, Lia Thomas ou Halba Diouf.

Ainsi, des réflexions sont menées pour repenser ces classifications : généralisation des catégories de poids, hiérarchisation par d’autres caractéristiques physiologiques, etc. « La question est complexe, peut-être insoluble », explique la biologiste Anne Fausto-Sterling à Uzbek & Rica dans un long article sur le sujet, ajoutant que « c’est précisément pour cette raison qu’il faut commencer à en parler sérieusement ».

Le CIO a intégré une « présomption de non-avantage » des athlètes « en raison de leur intersexuation, de leur apparence physique et/ou de leur transidentité » dans son dernier « Cadre sur l’équité, l’inclusion et la non-discrimination ». Mais le manque d’inclusion en la matière est toujours criant et concerne encore bien souvent des femmes. Les luttes féministes et l’inclusion dans le sport ne sont donc pas terminées.

Nicolas Certes

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Jeux olympiques : plus d’un million de personnes contrôlées, 4355 écartées

En amont des Jeux olympiques, plus d’un million de personnes – athlètes, volontaires, ou agents de sécurité privée – ont été contrôlées, a indiqué Gérald Darmanin dimanche soir sur France 2.
Parmi elles, 4355 ont été écartées car elles étaient susceptibles de présenter une menace pour l’évènement, a précisé le ministre de l’Intérieur démissionnaire.

À quatre jours de l’ouverture des Jeux olympiques à Paris, tout est-il prêt ? Dimanche 21 juillet au soir sur France 2, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a voulu rassurer sur la sécurité de la grand-messe du sport qui se tiendra dans la capitale française, et indiqué que 4355 personnes susceptibles de représenter une menace pour l’événement avaient été écartées au terme d’enquêtes administratives menées sur plus d’un million de personnes. 

Ces enquêtes de sécurité ont été réalisées pour toutes les personnes qui participeront de près ou de loin cet été aux Jeux olympiques (26 juillet – 11 août) et paralympiques (28 août – 8 septembre) de Paris : athlètes, entraîneurs, journalistes, volontaires, agents de sécurité privée ou même riverains de la cérémonie.

Dans le détail, 880 personnes ont été écartées pour suspicion d’ingérence étrangère, 360 qui étaient sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et 142 personnes fichées S (pour « sûreté de l’État »), a détaillé l’entourage du ministre à l’AFP. Parmi les personnes écartées, se trouvent aussi 260 personnes fichées pour islamisme radical, 186 personnes fichées à l’ultragauche et 96 à l’ultradroite, a détaillé l’entourage du ministre.

Quelque 35.000 policiers et gendarmes et 18.000 militaires français seront mobilisés en moyenne chaque jour pour sécuriser les Jeux. 


J.F. avec AFP

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Aux Jeux olympiques, le sport cache bien d’autres choses

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«Olympisme, une histoire du monde» (Ed. Martinière) est un ouvrage collectif qui vous plonge dans les combats politiques et diplomatiques qui se sont toujours cachés derrière le sport.

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Richard WerlyJournaliste Blick

Ne vous y trompez pas: les Jeux olympiques n’ont jamais été seulement une affaire de sport. Ils ne l’étaient déjà pas sous l’Antiquité, lorsque les cités grecques, qui se faisaient la guerre, cessaient leurs hostilités pour continuer de combattre par athlètes interposés. Athènes, Sparte, Corinthe, respectaient alors la «trêve olympique» pour se battre par lancer de disques ou de javelots interposés. Or c’est cette même histoire, celle d’une compétition sportive éminemment politique, que nous raconte le formidable catalogue de l’exposition «Olympisme, une histoire du monde» (Ed. Martinière), que nous recommandons de visiter à tous ceux qui se rendent à Paris pour les JO qui s’ouvrent ce vendredi 26 juillet.

D’autres livres à ne pas rater

L’historien Pascal Blanchard, connu pour ses travaux sur la colonisation et les diasporas, est au cœur de cet ouvrage richement illustré de près de 600 pages. Et franchement, ce voyage-là est passionnant. Prenez 1924, il y a un siècle, lorsque les Jeux modernes créés par Pierre de Coubertin reviennent à Paris après les premiers JO de 1900, en marge de l’exposition universelle dans la capitale française.

En France, des JO pour «se relever»

La France doit alors, écrit Blanchard, «prouver qu’elle est capable de se relever de la Grande Guerre et d’assurer son rang de nation victorieuse». Le Comité international olympique, basé à Lausanne, est alors encore présidé par De Coubertin, dont l’associé artistique est un peintre suisse, Émile Gilliéron, auteur de l’affiche des premiers jeux contemporains de 1896 et concepteur de toutes les médailles.

Parler d’Olympisme et de politique ramène inévitablement aux JO de 1936, organisés par le régime nazi d’Adolf Hitler. «En réussissant à s’allier avec les élites du CIO, le gouvernement hitlérien se présente comme un hôte «pacifique» pour les sportifs et spectateurs du monde entier, tout en posant les bases de la Seconde Guerre mondiale», peut-on lire dans cet ouvrage très richement illustré et documenté.

Jesse Owens contre Hitler

La suite est connue: à Berlin, l’athlète noir américain James Cleveland, dit Jesse Owens remporte quatre médailles d’or et devient «un symbole face au racisme». Dans le livre, le récit de sa performance côtoie un texte dédié à la question des sportifs allemands dans la machine du Troisième Reich. Tout est écrit. L’Espagne en guerre civile a déclaré forfait le matin même de l’ouverture. Le Liechtenstein fait son entrée parmi les nations olympiques. Et lorsqu’il monte sur le podium, troisième du concours de gymnastique individuel, derrière deux sportifs allemands, le Suisse Eugen Mack reste les bras collés au corps alors que les deux autres font le salut nazi.

Chaque chapitre de ce livre porte sur une olympiade. Parmi les JO les plus politiques figurent ceux de Munich, en 1972, ensanglantés par la prise d’otages israéliens du commando palestinien «Septembre noir». On pense aussi aux JO de Moscou de 1980, boycottés par une partie des pays occidentaux (mais pas par la France) en raison de l’invasion soviétique en Afghanistan, un an plus tôt. Ou aux JO de Séoul en 1988, qui marquent le début de la démocratisation de ce pays d’Asie de l’Est jusque-là gouverné par une féroce dictature militaire pro-américaine.

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James Bond y était

La scénographie de la cérémonie d’ouverture joue bien sûr un rôle décisif dans cette démonstration de force politique et diplomatique des pays hôtes. Comment ne pas applaudir à l’entrée en scène de la reine Élisabeth II aux Jeux de Londres en 2012, accompagnée de James Bond, alias Daniel Craig? Un formidable clin d’œil au monde entier de la souveraine et de son agent secret le plus légendaire. Ceci, huit ans après la féerie très géopolitique des Jeux de Pékin, en Chine.

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L’intelligence de cet ouvrage collectif est de s’achever sur une question qui taraude tous ceux qui constatent le volume d’énergie, d’argent et de frustrations engendrés par chaque nouvelle édition des JO, «L’Olympisme a-t-il un avenir?», interrogent les auteurs. «Nombre de villes ont renoncé à leur candidature aux Jeux olympiques 2024 pour une double raison: opinion réticente et dépenses inconsidérées. L’histoire montre que des cultures peuvent s’épuiser. Les Jeux olympiques ont à se réinventer.» On attend, sur les rives du Léman, la réponse du CIO…

A lire aussi sur les JO

A lire: «Olympisme, une histoire du monde» (Ed de la Martinière). Ouvrage collectif de l’exposition au Palais de la Porte Dorée à Paris

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Jeux olympiques : vélo pour tous

Léa a trouvé son meilleur allié pour se déplacer. Elle loue ce vélo depuis un mois. Comme beaucoup de Franciliens, le cauchemar pourrait ressembler à des quais bondés, des métros en retard, ou des tickets à quatre euros au lieu de deux. Les loueurs de vélos l’ont bien compris et se préparent à une forte demande. Cette entreprise a fait rapatrier 500 vélos de partout en Europe. Spécialement pour les Jeux, les loueurs de vélos adaptent leur offre. Ce professionnel loue ses deux roues à des entreprises, qui les proposent ensuite à leurs salariés. Trois fois plus de vélos sont loués par rapport à 2023. Les professionnels du vélo en libre-service misent aussi sur l’événement pour augmenter leur profit. Le leader mondial a investi six millions d’euros pour 5 000 vélos supplémentaires, dont une centaine décorés spécialement pour les Jeux. Au total, 50 000 vélos de marques différentes seront disponibles dans les rues franciliennes. Plusieurs parkings s’apprêtent à ouvrir. Reste à savoir si les infrastructures franciliennes sont adaptées, pour éviter une hausse des accidents. TF1 | Reportage E. Coussemacq, S. Humblot, A. Gaudin

Journal de 13 heures

21 juil. 2024 à 13:12

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