Jeux olympiques de Paris 2024 : les médailles d’or, d’argent et de bronze se dévoilent avec un véritable morceau de… tour Eiffel

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Côté face des médailles, un hexagone de fer provenant de la tour Eiffel et portant le logo de Paris-2024. Il en émane des rayons façonnés dans le métal de la médaille. Côté pile, les figures gravées de la déesse de la victoire Athéna Niké, du stade panathénaïque et de l’Acropole sont imposées par le Comité international olympique (CIO) mais Paris 2024 a obtenu l’autorisation exceptionnelle d’y ajouter le dessin de la tour Eiffel.

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La discipline pour laquelle la médaille est décernée est inscrite sur la tranche de la médaille. Pour les médailles paralympiques, pas de figures imposées pour le côté pile. Ce sera donc une vue plongeante du dessous de… la tour Eiffel, avec l’inscription Paris 2024 en braille universel.

La déesse de la victoire Niké avec une représentation de la tour Eiffel.
La déesse de la victoire Niké avec une représentation de la tour Eiffel.

THOMAS SAMSON/AFP

« On essaie de laisser une trace dans la mémoire de gens de ce que seront ces Jeux » (26 juillet-11 août, et 28 août-8 septembre pour les paralympiques), a expliqué à quelques journalistes Thierry Reboul directeur des cérémonies du comité d’organisation, et notamment avec « le plus beau symbole qui nous appartient », la tour Eiffel, qui a accueilli en 2023 plus de 6 millions de visiteurs.

« Ramener la médaille, c’est ramener un bout d’histoire, mais là, ramener cette médaille olympique, c’est ramener un bout de la France, un bout de notre patrimoine », s’est enthousiasmé devant la presse Martin Fourcade, président de la commission des athlètes du Cojo et champion olympique.

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Les 18 grammes de tour Eiffel sertis sur chaque médaille ont été extraits de morceaux de la Dame de fer provenant des rénovations du monument et secrètement gardés dans des hangars en banlieue parisienne. Le joaillier Chaumet, propriété de LVMH, partenaire premium de Paris 2024, a été choisi pour dessiner les médailles qui seront fabriquées par la monnaie de Paris.

Chacune fera 85 mm de diamètre, 9,2 mm d’épaisseur, avec des poids différents, 529 g pour l’or, 525 g pour l’argent et 455 g pour le bronze. Le poids, la taille, la forme, les représentations sur l’avers des médailles ou l’interdiction de percer l’objet sont imposés par le CIO.

18 grammes de la tour Eiffel ont été incorporés à chacune des médailles.
18 grammes de la tour Eiffel ont été incorporés à chacune des médailles.

THOMAS SAMSON/AFP

Des pièces uniques

« Ça nous limite dans notre création mais c’est ce qui nous amuse », explique Benoît Verhulle, chef d’atelier. La création a été réalisée dans le plus grand secret puisque seules cinq personnes étaient informées de cette « commande très spéciale » chez Chaumet, souligne Clémentine Massonnat, responsable création.

Il a fallu se plonger dans les archives de la maison présente depuis 250 ans sur la place Vendôme et dont Gustave Eiffel était lui-même client. Les créateurs se sont inspirés de médailles de mariage ou commémorative créées au début du 20e siècle, de l’aspect rayonnant des diadèmes, spécialités de la maison, ou encore des émeraudes hexagonales des années 50 et 60.

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Il a été décidé de placer le morceau de tour Eiffel « au centre de la médaille, de le traiter de forme hexagonale pour rappeler la France et de le mettre au centre d’un travail de rayonnement et de facettage de l’or pour rappeler le rayonnement de la France », explique Clémentine Massonnat.

Les rayons et le facettage de la médaille permettent aussi « d’attirer l’œil sur ce morceau de tour Eiffel et que la médaille renvoie la lumière quand l’athlète l’aura autour du cou », ajoute-t-elle.

Tony Estanguet, président du comité olympique des JO de Paris, dans un étage de la tour Eiffel.
Tony Estanguet, président du comité olympique des JO de Paris, dans un étage de la tour Eiffel.

STEPHANE DE SAKUTIN/AFP

Faire rayonner l’athlète

« L’ADN de notre maison c’est de rendre vivant des pièces qui sont inertes », explique Benoît Verhulle. « Il fallait jouer avec la lumière […] lorsqu’on manipule ou fait jouer la lumière sur cette médaille, les rayons accrochent cette lumière et la rendent de façon complètement différente », détaille le chef d’atelier. « On espère que cela permettra encore plus à l’athlète de rayonner par rapport à l’exploit qu’il a fait », dit-il fièrement.

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